La bonne information pour couper court aux rumeurs. C’est le sens de l’exercice auquel s’est adonné le Président de la République en animant une conférence sur la situation au Sahel et particulièrement au Mali à l’invitation du Centre des études stratégiques et internationales. IBK ne pouvait rater une telle tribune pour éclairer la lanterne de l’opinion américaine sur les efforts en cours pour restaurer la paix dans notre pays.
Ce premier contact direct entre le Président Ibrahim Boubacar KEITA et le public américain a permis de taire certaines allégations relatives notamment à la question touareg et à la prise en compte des préoccupations de l’ensemble des populations de notre pays dans les futures négociations.
Face à des interlocuteurs avertis, le Chef de l’Etat a précisé qu’il n’y a pas de problème ethnique au Mali. Il s’est longuement expliqué sur les efforts aux plans national, sous-régional et international en vue de ramener la paix, la sécurité et la stabilité au Mali et dans le Sahel.
Après ces précieux éclairages, le Président IBK s’est prêté aux questions de ses interlocuteurs qui ont porté sur l’ensemble de la problématique de la paix, de la sécurité et du développement au Mali et au Sahel.
Le Président IBK s’est notamment expliqué sur les efforts du gouvernement malien tendant à accélérer le processus de dialogue et de réconciliation. Il a insisté sur l’important pas franchi récemment sur le chemin de la paix et de la réconciliation à travers la signature d’une feuille de route entre le Mali et les groupes armés à Alger.
Sur la question du fédéralisme, le Président IBK s’est montré intraitable : c’est une ligne rouge à ne pas franchir !
Le Président de la République aura convaincu par son franc parlé et ses réponses sans détours. A la fin de la conférence, le sentiment de satisfaction était le mieux partagé d’un côté comme de l’autre.
Bourama Traore
N’Deye Sissoko