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Moussa Mara à l’écoute du pays profond…
Publié le lundi 11 aout 2014  |  Le Flambeau
Dialogue
© aBamako.com par Momo
Dialogue intergénérationnel
Bamako, le 02 Août 2014. Musée national. une rencontre intergénérationnelle parrainée par le Premier ministre Moussa Mara a eu lieu dans le but était de jeter un regard rétrospectif sur nos us et coutumes, afin que la nouvelle génération puisse en tirer profit.




Écouter et se faire entendre. Là se trouvent les premiers pas de la bonne gouvernance. L’on ne peut valablement servir celles et ceux que l’on ne connait pas. C’est fort de ce principe et en droite ligne des vœux du Président Ibrahim Boubacar Keïta que le Premier Ministre, Moussa Mara, continue de sillonner le pays profond, à l’épreuve du réel et au contact des citoyens qui ne perçoivent parfois de l’État que sa distance, ses flonflons, ses impôts, sa répression et ses manques.

Ainsi donc, après Tombouctou, Gao et Kidal en Mai, Sikasso en Juin, c’est la région de Kayes qui a accueilli le Premier ministre Mara, du 5 au 9 Août 2014. Le chef du gouvernement était allé à l’écoute du pays profond, conformément aux directives du Président de la République qui veut que tous les citoyens participent à la vie de la nation et soient informés de ce qui se fait en leur nom et pour leur bénéfice.

L’ambition est claire et simple. Au-delà d’une image renversée de l’État à remettre à l’endroit, il s’agit de prendre le pouls de nos réalités, d’écouter et d’entendre le peuple du Mali, c'est-à-dire nos paysans, pasteurs et pêcheurs qui triment du lever au coucher du soleil pour survivre et maintenir le pays debout grâce à leur ardeur au travail et à leur sens de la dignité, des valeurs en voie d’extinction en d’autres lieux.
Il y a aussi les notabilités coutumières, les dignitaires religieux qui concourent à la transmission quotidienne de notre savoir faire et de notre savoir être. Il faut prendre les nouvelles des pluies, de l’année scolaire, de l’état des routes, des centres de santé. Toucher du doigt aussi les dures réalités auxquelles sont confrontés les soldats de l’administration qui, jour et nuit, essaient de répondre aux préoccupations de leurs administrés.

Au-delà de cette écoute essentielle et indispensable, il y a aussi le besoin pour le Gouvernement de se faire entendre, en indiquant ce qu’il fait pour restaurer la sécurité, garantir la stabilité, gagner la bataille de la paix, relancer l’économie.
Cet espace pacifié est en voie de création à Alger à travers des pourparlers destinés à mettre tout sur la table et à discuter des questions difficiles pour leur trouver les réponses sécuritaires, militaires, politiques, financières, sociales et culturelles appropriées. L’objectif est d’aboutir à une paix définitive pour que le recours à la violence armée pour régler les problèmes ne soit pas un fonds de commerce que l’on convoque de manière cyclique.

A la suite des institutions de la République qu’il a visitées, le Premier ministre doit aider nos compatriotes de toutes les régions à être pénétrés de la réalité des négociations en cours dont le résultat aura une incidence sur leur vie.
Il ne saurait y avoir une région du Mali en conflit et d’autres régions en paix. Le Mali est un tout, de Kayes à Kidal. C’est aussi cette conviction chevillée au corps qui donne du lustre aux visites dans le pays profond et qui permettent de voir l’inanité des querelles de clochers dans le microcosme politique bamakois.
La Rédaction
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