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Sommet USA-Afrique : IBK aux Maliens de Washington DC: « je n’ai pas été élu par les Maliens pour aller me suicider »
Publié le mardi 12 aout 2014  |  Le Républicain
Réconciliation
© aBamako.com par Dia
Réconciliation Nationale: Cérémonie d`Ouverture des Assises Nationales sur le Nord
Bamako, du 1er au 02 Novembre 2013. Dans le cadre de Faire connaître et de partager les préoccupations et les attentes du peuple malien sur la voie de la recherche d`une paix durable, juste et inclusive à travers le pays; SEM. Ibrahima Boubacar Keita, Président de la République du Mali a initié les « Assises Nationales sur le Nord ». Il a présidé leur ouverture ce matin au CICB, sous l`égide du Ministère de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M. Cheick Oumar DIARRAH . Photo: SEM. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali




C’est en ces termes que le président de la République a abordé la question de l’opportunité de l’achat de son avion de commandement, laissant entendre que celui dont disposait le Mali n’était pas fiable. D’ailleurs, sentencieux, il laissera tomber devant ses compatriotes « si tu ne fais pas confiance à un aéronef, il ne faut pas entrer dedans » .Après donc les accusations d’avion « informel » parce que sans papiers, raison évoquée jusqu’ici voilà qu’Ibk embouche la trompette de Mara sur la défectuosité aggravée de l’avion dit d’ATT.

C’est devant près de trois personnes rassemblées dans une des salles de l’hôtel « The Westin Georgetown » ce 09 août 2014 que le président Ibk tenait son meeting aux allures d’offensive de charme, quand arrivé 35 mn après l’horaire prévu ,il entama un speech en anglais avant de poursuivre en français pour aborder des sujets aussi variés que son refus de soutenir , en son temps l’Accord d’Alger et qui dit-il lui avait valu beaucoup de quolibets, des félicitations adressées à son ministre des Affaires Etrangères pour avoir pu rapporter de haute lutte la feuille de route ayant sanctionnée les pourparlers introductifs d’Alger avant de revenir sur ce qui semble désormais son credo « ni d’autonomie ni d’indépendance » à concéder aux groupes armées.

Ibk à coup sur n’était pas venu se faire hara-kiri devant ses compatriotes quand évoquant les douloureux événements des 19 et 21 mai à Kidal relativement à la visite de Mara qui couta une certaine de vie, le chef de l’Etat très en verve dira à son assistance qu’il a pris toutes les sanctions qui s’imposaient en limogeant son ministre de la Défense. Quid de son premier ministre, celui par qui désormais toute la région de kidal , et au delà, bascula dans l’escarcelle de l’ennemi, à un moment de difficiles négociations.

Mais les Maliens de Washington se consoleront de l’intention de leur président de faire signer l’accord définitif des négociations en cours, quelque part au Mali, Il l’a dit ! Mais de quelle garantir pourra –t-il se prémunir pour ce faire ?

L’opération de charme a –t-elle opéréé ? Il faut croire que non car de nombreux Maliens soucieux du sort de leur pays ont voulu prendre la parole mais n’en eurent guère le loisir, la cérémonie ayant été « bétonnée » par des conseillers en tous genre. Seules trois personnes, en forçant le destin, ont pu parler au chef de l’Etat. En effet, le « one man show » du locataire de Koulouba terminé on voulait congédier tout le monde mais c’est compter sans la pugnacité du vice-président du Haut conseil des Maliens grâce à qui une ou deux personnes s’exprimèrent …
C’est sur la lancée du départ que le presque monologue, empruntant au latin, d’Ibk tentera de justifier la présence au sommet de l’Etat de son fils et de son neveu, le rayonnement et la fierté que les Maliens, en particulier ceux du Congo, ont ressenti en voyant leur président débarquer de son jet de luxe de commandement.

Son plaisir n’était pas feint devant certains membres de son gouvernement et de proches conseillers l’écoutant avec religion. Il ne voyait sans doute pas à travers cet écran de fumée une salle frustrée de n’avoir pu partager leurs préoccupations essentielles avec le premier des leurs. Il leur a été demandé de lui faire parvenir leurs questions et contributions par écrit, vont –ils le faire ?
Washington DC, le 10-08-2014
IBMS
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