A la demande faite directement par la présidente du Liberia à Barack Obama le 8 août, les Etats-Unis ont donné leur accord pour l’envoi de doses d’un sérum expérimental administré apparemment avec un certain succès sur les deux Américains infectés par la fièvre Ebola au Liberia et qui sont maintenant soignés dans un hôpital d’Atlanta.
Le médicament est un anticorps dit « ZMapp » qui est développé par un laboratoire privé en Californie et il a donné de bons résultats mais jusqu’à présent seulement sur des singes. Il ne s’agit pas d’un vaccin, mais d’un traitement qui consiste à répliquer des anticorps qui sont fabriqués naturellement par des souris infectées. Ces anticorps sont alors injectés chez l’homme et permettent à ce dernier de répondre aux attaques du virus. C’est la première fois qu’il est testé sur des humains, les deux Américains soignés aux Etats-Unis et également un prêtre espagnol.
Selon l’hôpital d’Atlanta, l’état des patients américains se serait amélioré. Normalement un médicament expérimental ne peut être exporté ou mis sur le marché avant d’avoir reçu le feu vert de la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine de sécurité alimentaire et sanitaire. Mais, devant les ravages de l’épidémie , elle a donné son accord avec le soutien de Barack Obama à qui la présidente libérienne avait fait directement la demande.
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