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Visite de l’ambassadeur du Nigéria à l’école de maintien de la Paix (EMP)
Publié le mercredi 13 aout 2014  |  L’Indépendant
Deuxième
© aBamako.com par mouhamar
Deuxième réunion ministérielle de la plateforme de coordination des Stratégies pour le Sahel
Bamako, le 16 mai 2014 au CICB. La capitale malienne a abrité la deuxième réunion ministérielle de la plateforme de coordination des Stratégies pour le Sahel. L`ouverture des travaux a été présidée par M. Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale.




Dans le cadre de la série de visites des ambassadeurs accrédités au Mali à l’école de maintien de la paix (EMP), initiées par le directeur de cette institution, le général Moussa Sinko Coulibaly, le lundi 11 août dernier, c’était le tour de celui de la République fédérale du Nigéra, Iliya Ali Duniya Nuhu, de rencontrer le personnel de l’EMP et s’imprégner de ses conditions de travail. Une visite qui intervient après celle des ambassadeurs du Burkina-Faso et de l’Espagne, la semaine dernière.

Cette visite de l’ambassadeur de la République fédérale du Nigéria, S.E.M Iliya Ali Duniya Nuhu, dans les locaux de l’EMP a débuté par la présentation de l’institution faite par le directeur des études, Philippe Kleb. Pour celui-ci, depuis le changement du statut de l’EMP lors de son transfert, elle est maintenant une école de droit malien, rattachée au cabinet du ministre de la Défense et des anciens combattants du Mali. Mais, avec un financement autonome multinational, sous contrôle d’un conseil d’administration constitué de représentants des différents pays contributeurs et dirigé par un général malien.

Depuis son installation au Mali, elle a formé jusqu’au mois de septembre 2013 près de 7 300 officiers, policiers et civils africains lors des stages durant généralement d’une à quatre semaines. Des partenariats avec, par exemple, les Nations Unies ou l’OIF ont permis l’élargissement des cours à des domaines comme celui des droits de l’homme. Philippe Kleb a indiqué que c’est en 2007 que l’école a été baptisée à la mémoire de Maître Alioune Blondin Béye, juriste malien mort en service commandé pour les Nations Unies le 26 juin 1998.

Et l’école reste commandée par un officier général malien et le conseil d’administration qui détermine son action ainsi que son fonctionnement est présidé par le ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Mali. Il a relevé que les ambassadeurs des pays contributeurs, membres de droit de ce conseil d’administration, se montrent particulièrement actifs dans la définition et la validation de la politique générale de l’école.

Un centre d’excellence de la CEDEAO

Le chef de la composante civile, Joseph Olou Bankolé, en présentant le nouveau projet de l’école, a déclaré que pour donner une impulsion à ce secteur, l’EMP sollicite le soutien des pays membres de la CEDEAO dont l’école est l’un des centres d’excellence. Elle compte également nouer des partenariats au plan institutionnel avec d’autres écoles de formation en opération de soutien à la paix dans la sous-région. Il a indiqué que sur le plan bilatéral avec le gouvernement de la République fédérale du Nigéria, les responsables de l’EMP sollicitent aussi des formateurs et des contingents préalables à leur déploiement sur des théâtres d’opération de la paix dans les pays francophones.

L’ambassadeur de la République fédérale du Nigéria, S.E.M Iliya Ali Duniya Nuhu, a rassuré ses interlocuteurs de la disponibilité de son pays à accompagner l’EMP dans sa mission de maintien de la paix en Afrique et dans le monde. Il a indiqué que toutes les actions visant à la paix aujourd’hui doivent être soutenues parce que sans paix il n’y a pas de développement.

Cléophas Tyénou.
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