La motion de modification des statuts de la Confédération africaine de football (CAF) faisant obligation à tout candidat à sa présidence à être membre du comité exécutif ou avoir été membre a été adoptée par une forte majorité par la 8ème assemblée générale extraordinaire de l'instance continentale, réunie hier lundi aux Seychelles. Le nouveau texte écarte la candidature de Jacques Anouma en mars 2013 " L'amendement algérien appuyé par six autres associations nationales, Comores, Egypte, Guinée, Mauritanie, RD Congo et Soudan, a réuni 44 voix pour, 6 voix contre et une abstention", informe la Confédération Africaine de Football (CAF) sur son site officiel visité à APA. Le Liberia, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Niger et le Burundi sont les six pays qui ont voté contre ce projet d'amendement, lors du scrutin à main levée. 51 fédérations nationales ont pris part à ses assises tenues sous la présidence d'Issa Hayatou et rehaussée par la présence du président de la République des Seychelles, James Michel, et du président de la FIFA, Joseph Sepp Blatter.
Cette révision est perçue par des observateurs du football africain comme un moyen d'empêcher la candidature de l'ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, candidat déclaré à la succession d'Issa Hayatou à la tête du football continental depuis 1988. Le nouveau texte écarte de fait la candidature de Jacques Anouma. Membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA), Anouma est juste membre de droit de celui de la CAF, mais n'y dispose pas du droit de vote. La prochaine élection, pour la présidence de la CAF est prévue en mars 20143.
L'autre disposition des statuts modifiée a porté sur le nombre de membres, du Comité exécutif, passé de 12 à 13, sans compter le Président de la CAF. Le nouveau siège sera réservé à l'Union zonale de l'Afrique australe (COSA-FA), la plus dense du continent avec 14 membres.
