En juillet 2012, le gouvernement malien avait saisi la Cour pénale internationale (CPI) sur des violations graves des droits de l’homme commises dans le Nord depuis le début de l’année.
Quelques jours plus tard, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, avait ouvert une enquête préliminaire pour évaluer la recevabilité des faits (savoir si des crimes tombant sous le coup de la CPI avaient bel et bien été commis). Une équipe de juristes de la CPI était à Bamako jusqu’au vendredi 31 août. Lors de leur visite, les quatre experts ont rencontré le président, le Premier ministre, les ONG et la société civile. Maître Moctar Mariko les a rencontrés en tant que président de l’AMDH, l’Association malienne de défense des droits de l’homme. Il se dit satisfait de leur présence.
Moctar Mariko
Président de l’AMDH
»La communauté internationale ne veut pas fermer les yeux sur les exactions commises au nord, et veut sévir si les faits sont établis contre les auteurs de ses exactions »