Considérée comme le pilier de toute société voulant se développer, l’administration gère l’ensemble des fonctionnaires œuvrant pour le bien-être de la nation. Ainsi, l’administration Malienne regorge de fonctionnaires « patron », c’est-à-dire ceux qui fixant leurs propres horaires, venir à 9h pour repartir aussitôt à 13h.
Pour mieux comprendre ce phénomène de plus en plus récurrent, il suffit d’être un simple usager pour se présenter à certaines heures de la journée, besoin urgent ou pas, on est obligé de se soumettre aux horaires du boss ou à l’humeur de sa délégation. Est-ce besoin de fixer à un administrateur sa conduite, son devoir envers la société ou ce pourquoi il est rémunéré?
Et pourtant, avec l’accession d’IBK alias Biton Keita, selon les anciens gloires du sport malien, il a été ferme et n’a pas hésité à rappeler à tout un chacun de se tenir à carreau car dorénavant, aucun retard, aucune absence non justifiée ne sera tolérée dans nos services.
On se rappelle à l’époque que ces propos ont produit des effets, au point que dans certaines structures, les notes de services avaient refait surface au grand bonheur des usagers. Et cela, pour demander au personnel de respecter l’heure du début et de la descente du service. Pour ce faire, certains chefs de service avaient instauré le cahier obligeant chacun à mentionner son heure d’arrivée et de départ du service. Une manière de contrôler les travailleurs. A l’époque, chacun avait en conscience que sa hiérarchie pourrait effectuer une visite inopinée.
Mais, hélas ! Le laisser- allez commence à regagner du terrain, vu que le président n’en parle plus. Qu’en est-il de ces cahiers de contrôle ?
Alimatou Djénépo