Assistance médicale à la procréation au Mali

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Publié le vendredi 15 aout 2014 | pana

Vers l'instauration au Mali de l'assistance médicale à la procréation - Le Mali va vers l’instauration de l’assistance médicale à la procréation face au problème d’infertilité qui prend de plus en plus de l’ampleur dans le pays, annonce le communiqué du Conseil des ministres qui a adopté mercredi un projet de loi relatif à l’Assistance médicale à la procréation (Am) qui apparaît comme une des solutions.

L’Amp est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation déjà pratiquée dans les formations sanitaires du pays.

Selon le gouvernement malien, il est devenu nécessaire de l’encadrer juridiquement, compte tenu de l’importance et de la sensibilité de la question. Aux termes du projet de loi, l’Amp ne sera autorisée que dans les établissements agréés par l’Etat et disposant d’une équipe pluridisciplinaire, du personnel médical nécessaire et compétant pour assurer une assistance médicale à la procréation de qualité et de locaux, d’équipements et de sécurité requises.

Au Mali, 335 cas d’infertilité sur 1.440 patientes reçues en consultation entre le 1er janvier 2001 et le 31 mars 2002 ont été répertoriés au Centre de santé de Référence de la Commune I du District de Bamako, soit 23,26% parmi lesquels 130 cas d’infertilité primaire et 205 cas d’infertilité secondaire.

Au Centre hospitalier universitaire (Chu) du Point G en coéhochirurgie dans le traitement de l’infécondité féminine, il a été répertorié de mars 2006 à décembre 2008, sur 1.340 patientes 257 cas d’infertilité, soit 19%. De 2006 à 2010, sur 9.806 consultations au Chu Gabriel Touré de Bamako, un des plus grands hôpitaux du Mali, on a enregistré 2.303 cas d’infertilité, soit une fréquence de 23,5%.

Au Centre hospitalier Mère-Enfant, le Luxembourg (Bamako), on a répertorié entre janvier 2010 et décembre 2010, 447 cas sur 4.476 consultations, soit 9%.