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Le ministre Moussa Sinko Coulibaly, lors du cadre de concertation : ‘’ ’Le plus difficile c’est maintenant. Nous n’avons pas encore gagné la guerre… ‘’
Publié le mercredi 5 septembre 2012  |  Le Journal


Rencontre
© aBamako.com par as
Rencontre du ministre de l`Administration Territoriale Moussa Sinko Coulibaly avec la classe politique sur le RAVEC.
Lundi 3 aout 2012. Bamako. Gouvernorat du District de Bamako. Etaient également présents le ministre délégué chargé de la Decentralisation, Demba Traore; le gouverneur du district Souleymane Diabate, président de la CENI et le délégué général adjoint aux élections, Alou Sylla.


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Parlant de ceux qui pensent que la crise est finie parce qu’un gouvernement d’union nationale a été formé, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Moussa Sinko Coulibaly, a rétorqué : ‘’Le plus difficile c’est maintenant. Nous n’avons pas encore gagné la guerre… il faut encore plus de vigilance en ce moment. Si nous arrivons à dépasser nos divisions, des fois, à renoncer à nos convictions, si cela nous permet de sortir de la crise, je suis prêt à accepter cette position. Si chacun reste campé sur ses convictions, nous allons encore rester beaucoup de jours, beaucoup d’années dans la crise… on est en guerre, nous devons travailler pour gagner cette guerre. ‘’

C’était lundi dernier, au cours du cadre de concertation entre le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation et les chefs de partis politiques, au Gouvernorat du district de Bamako. C’était en présence du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Moussa Sinko Coulibaly, du ministre Délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Me Demba Traoré, du président de la Ceni, Mamadou Diamoutani, du représentant du Délégué général aux élections, Sina Aliou Théra et du gouverneur du district de Bamako. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a présenté les deux points de l’ordre du jour, à savoir la préparation des élections et la sécurisation des régions de Gao, Tombouctou et Kidal. Concernant les élections, il a indiqué que l’Etat avait le soutien de partenaires internationaux et sous régionaux, entre autres, la Cedeao, l’Union européenne, le Pnud, les Pays bas, la Chine, le Japon, etc. La rencontre, a-t-il dit, va permettre de faire le point sur le Ravec. Il a soutenu d’emblée qu’il n’ya pas encore de fichier biométrique, mais plutôt des données biométriques. Il a souligné la poursuite des travaux du fichier électoral consensuel. Le Ravec, selon lui, doit continuer indéfiniment. Il a attiré l’attention des chefs de parti sur la difficulté de faire la révision des listes électorales compte tenu des zones occupées.

Pourtant, les Maliens, a soutenu le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, souhaitent que les élections se fassent rapidement, pais pas de manière bâclées. Le Premier ministre, Cheik Modibo Diarra, a-t-il fait savoir, défendra la feuille de route à l’Assemblée nationale au mois d’octobre. Il a parlé de la possibilité de réviser la loi électorale, des fraudes, du faible taux de participation aux élections et de la possibilité de revoir le contexte de la Ceni. En effet, Boubacar Diallo, cadre de la Cd avait recommandé l’arrêt de la Ceni puisqu’il n’y avait pas encore d’élections et Amadou Koïta, du Pds voulait une nouvelle Ceni. Me Demba Traoré, ministre Délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, s’est présenté à l’assistance et souhaité l’union des cœurs et des esprits. Ensuite Moriba Synayogo, chef du projet Ravec a fait une présentation des résultats provisoires du Recensement électoral à vocation d’état civil. La mission consiste à recenser de manière exhaustive et unique les Maliens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Parlant des prévisions, il a fait état du recensement d’une population de 14 007 856 habitants dont 13 606 762 avec Nina attribué et un taux de réalisation de 105,80%. Le reliquat à recenser concerne 427 241 Maliens de l’intérieur et 680 088 Maliens de l’extérieur. Il a encore une fois signalé le problème du recensement des Maliens de Côte d’Ivoire et des déplacés. Le chef du projet Ravec a ensuite expliqué les phases de consolidation des résultats, de pérennisation des résultats du projet Ravec et de l’extraction du fichier électoral biométrique. Le Dr Abdoul Sy a fait un exposé sur le système informatique des bases de données. A l’occasion, il a donné des précisions sur l’épineux problème des doublons et anomalies du système d’identification. Lors des débats, la question de savoir s’il fallait aller aux élections immédiatement ou engager la bataille au Nord du Pays a été différemment abordée. Les uns, tels que le colonel Youssouf Traoré se sont prononcés pour la guerre sans délai, mais la majorité des chefs de partis ont eu une position nuancée : préparer les élections en envisageant la guerre.

Baba Dembélé

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