Le vendredi 15 août 2014 à Kalanbancoro Hèrèmakono communément appelé Niamakoro Courani, Moustaphe Cissé, âgé de 27 ans, étudiant à la Faculté des sciences et techniques (Fast) de Bamako non moins enseignant et propriétaire d’une boutique, a été tué à cause de sa moto Jakarta par deux bandits armés jusqu’aux dents. La victime a reçu trois balles avant de rendre l’âme. C’était au environ de 6 h 40 mn du matin quand les gens commençaient d’aller à leurs occupations quotidiennes. Après avoir commis leur salle besogne, les deux vagabonds ont pris la tangente avec la moto toute neuve sans être inquiété.
Où est l’autorité ?où est l’Etat ? Ces questions méritent d’être posées car à Bamako, plus particulièrement à Kalabancoro, l’insécurité a atteint un degré très inquiétant. Auparavant, les voleurs avaient peur même la nuit de voler, mais maintenant ils font leurs « opérations » en plein jour sans être inquiété ni par la population et ni par les forces de l’ordre. Les paisibles citoyens ne dorment que d’un seul œil maintenant à cause de cette insécurité grandissante. Ils sont escroqué, arnaquer, déposséder, braquer, blesser et même souvent tuer à cause de leurs biens.
Le dernier cas récent est l’assassinat à Kalanbancoro Hèrèmakono communément appelé Niamakoro Courani, le vendredi 15 août 2014 du jeune Moustaphe Cissé, âgé de seulement 27 ans, étudiant à la Faculté des sciences et techniques (Fast) de Bamako non moins enseignant et propriétaire d’une boutique. Le jeune Cissé a été tué à cause de sa moto Jakarta qui ne coûte que 350 000 FCFA par deux bandits armés jusqu’aux dents. La victime a reçu trois balles avant de rendre l’âme. C’était au environ de 6 h 40 mn du matin quand les gens avaient même déjà commencé leurs tâches quotidiennes. Après avoir commis leur forfait, les deux vagabonds ont pris la tangente avec la moto toute neuve sans être inquiété.
Selon les témoignages recueillis sur le lieu du crime, la victime quittait son domicile pour venir prendre son jeune frère Oumar Cissé, qui gère sa boutique à Kalaban coro, afin de se rendre à Magnambougou pour assister à un baptême familial. Mais malheureusement pour Moustaphe, il fut arrêté au environ de 6h 40 mn par deux bandits qui l’on sauvagement assassiné pour prendre sa moto. Il a reçu trois balles dont une à la tête, une à la hanche et une à la cuisse. Les éléments de la protection civile ont été appelés pour l’évacuer à l’hopital. Avant qu’il n’arrive à l’hôpital Gabriel Touré de Bamako, il avait déjà rendu l’âme. « Tue le, qu’est-ce que tu attends ?
Tue le et on s’en va », déclarait un bandit selon un témoin oculaire de la scène, impuissant, qui a, par la suite crier : oh voleur ! Mais peine déjà perdu. Car les bandits avaient pris la tangente. « Aux environs de 6h 40 mn, j’ai entendu des coups de feu. Et c’est en ce moment que je partais prendre mon chef. Les femmes criaient, ils ont tué le mari d’autrui. Quand je me suis approché, j’ai su que c’était Moustaphe Cissé, l’ami de mon jeune frère. Il m’a donné son téléphone pour appeler son jeune frère Oumar Cissé. Il commençait à rendre l’âme avant qu’il ne soit transporté par les sapeurs-pompiers », précise un autre témoin nommé Djibril Touré. L’enterrement de Moustaphe Cissé a eu lieu le samedi 16 août 2014 à 16 h 00 à Kalabancoura.
C’est la énième fois que Kalabancoro assiste impuissamment à ces genres de drame d’insécurité. Les autorités doivent prendre les dispositions idoines pour renforcer la sécurité des personnes et des biens faute de quoi les citoyens n’hésiteront plus à se faire justice sois même. « Trop c’est trop, on en a marre. Tolérance zéro maintenant. C’est l’article 320 qui entre en jeu maintenant. Nous allons commencer à brulé les voleurs sinon ça ne cessera jamais », soulignent certains habitants du quartier.
Aguibou Sogodogo