La France soutiendra la transition et la libération du Nord-Mali (Officiel) #aBamako

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La France soutiendra la transition et la libération du Nord-Mali (Officiel)

Publié le mercredi 5 septembre 2012 | APA

© aBamako.com par as
Jean Felix Paganon représentant spécial de la France pour le Sahel reçu en audience par le président par interim de la transition Dioncounda Traore
Mardi 4 aout 2012. Bamako. Résidence du Président de la République.

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ORTM - 16/8/2012

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CRISE AU NORD DU MALI

Le représentant spécial français pour le Sahel, Jean Félix-Paganon, a affirmé mardi à Bamako que son pays, la France, soutiendrait la transition et tout effort de libération de la partie nord du Mali tombée sous l’emprise de groupes armés.

Le gouvernement français est disposé à apporter « son plein concours » à la poursuite de la transition en cours au Mali, a notamment déclaré le diplomate français, après avoir salué la constitution d’un gouvernement à base élargie dans le pays.

M. Jean Félix-Paganon était porteur à Bamako d’un message du président français, François Hollande, au président intérimaire malien, Dioncounda Traoré. Il a, à sa sortie d’audience, promis l’accompagnement de son pays pour la reconquête des régions nord du Mali.

«Nous sommes prêts à examiner… tout ce que nous pouvons faire à titre bilatéral, ou dans le cadre de l’Union Européenne, ou plus généralement dans le cadre des Nations Unies pour assurer la réinstauration de l’unité du Mali et le rétablissement de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire », a-t-il précisé.

Un vent de froid avait soufflé sur les relations franco-maliennes lorsqu’en février 2011 l’ex- ministre des Affaires étrangères de la droite française, Alain Juppé, avait attribué « d’importants succès militaires » à la rébellion touarègue, alors en lutte contre les forces gouvernementales maliennes.

« La rébellion touarègue a remporté récemment d’importants succès militaires (…) Un cessez-le-feu est pour nous impératif », avait notamment dit M . Juppé devant le sénat français amenant l’opinion malienne à s s’interroger sur la responsabilité de la France dans la résurgence de la rébellion touarègue.

AT/of/AP

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