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© aBamako.com par A S
La récupération de Konna par les forces armées française et malienne. Konna ,les 11 et 12 janvier 2013, la ville a été récupérée des mains des jihadistes par la coalition franco-malienne à la suite de bombardements. |
Depuis la signature des accords entre l’Etat malien et les groupes armés du Nord du Mali le 23 mai 2014, les Forces armées maliennes (FAMa) maintiennent leurs positions dans toutes les régions du Nord, exception faite de la ville de Kidal et d’Anéfis.
Les Forces armées maliennes poursuivent leur mission de défense de la patrie et sont motivées pour l’accomplissement de « leur devoir civique ». Elles sont sur le terrain, hormis la ville de Kidal et Anéfis, dans leurs positions habituelles et se maintiennent par respect des accords signés entre l’Etat malien et les groupes armés du Nord du Mali le 23 mai dernier sous l’égide du président mauritanien.
Les FAMa sont présentes à Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal. Elles gardent leurs positions à Almoustrat, Tarkint, Gao, Ménaka, Ansongo, Labezzanga, Aguelhok, Tessalit, Tombouctou, Gossi, Douentza, Gourma Rharous, Goundam, Niafunké et autres localités de la zone.
Dans la ville de Kidal et Anéfis, où les groupes armés font leur loi, la Minusma et un détachement des forces françaises sont représentés.
En entendant la fin des processus de négociation en cours, les autorités militaires du Mali préfèrent garder leur sang-froid. « Nous évitons de faire des mouvements dans les zones où sont présents les groupes armés afin de ne pas créer des situations conflictuelles. Il y a un processus politique de négociation qui a été entamé par les autorités politiques et les groupes armés, et nous respectons les directives politiques », précise une source militaire.
Il a rappelé l’échec cuisant infligé au MNLA et alliés en tentant de violer les accords signés le 23 mai dernier. « Les groupes armés indépendantistes ont tenté de violer les accords du 23 mai 2014, en voulant reconquérir d’autres secteurs que Kidal ville et Anéfis. Face à des populations dévouées pour l’unité nationale, les groupes indépendantistes ont perdu beaucoup d’hommes et de matériels. Actuellement, ils cherchent à gagner du temps pour ne pas aller aux négociations en position de faiblesse, car ils ont perdu du terrain et beaucoup de soutien au plan international », analyse la même source.
En attendant la reprise des pourparlers à Alger, les FAMa poursuivent leur réorganisation afin de ne pas être surprises par le MNLA et alliés qui sont imprévisibles. Les FAMa resteront derrière les autorités politiques et continueront à travailler avec la Minusma et les forces françaises pour sécuriser les populations et assurer certains services de base, assure notre interlocuteur.
Youssouf Coulibaly
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