Au Mali, Bamako a tourné au ralenti ce jeudi 21 août, au premier jour de la grève des fonctionnaires qui a été bien suivie. L'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a appelé à une grève générale de 48 heures. Elle réclame l'amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires.
Sur les trois ponts de Bamako, ce jeudi 21 août, la circulation était très fluide. Dans leur très grande majorité, les fonctionnaires maliens ne se sont pas rendus au travail. Les tribunaux sont paralysés. La presse d’Etat et une grande partie de la presse privée ont également respecté le mot d’ordre de grève lancé par l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Mali. Seuls trois journaux sur la vingtaine de titres que compte le pays sont sortis.
Dans deux hôpitaux de la capitale que nous avons visités, la grève est également suivie, mais un service minimum est sur place tout comme dans l’administration. Cependant, dans la quasi totalité des banques, les portes sont restées clauses. Aucun acte de violence n'a été constaté à Bamako ni à l’intérieur du pays – selon les témoins – où la grève est également suivie.
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