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Prise en compte du genre dans les politiques et programmes de l’Assemblée nationale : Le réseau des femmes parlementaires outillé en plaidoyer lobbying
Publié le vendredi 22 aout 2014  |  L’Indépendant
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de formation des femmes parlementaires sur les outils de plaidoyer-lobbying
Bamako, le 20 août 2014 à l`Assemblée Nationale. Le Réseau des Femmes Parlementaires (REFEP) a organisé en partenariat avec le Cadre de Concertation des Femmes des Partis Politiques (CCFP) avec l`Appui technique du NDI, un atelier de formation sur les outils de plaidoyer-lobbying




Le réseau des femmes parlementaires (REFEP) en partenariat avec le cadre de concertation des femmes des partis politiques a organisé le mercredi dernier un atelier de formation sur les outils de plaidoyer lobbying à l’endroit de ses membres. C’est la salle Aoua Kéïta de l’hémicycle qui a servi de cadre à cette cérémonie présidée par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Mamadou Tounkara.

Cet atelier organisé avec l’appui financier du NDI-Mali regroupe les femmes parlementaires et celles de la société civile. Il vise à renforcer les capacités des femmes élues en plaidoyer lobbying et sensibilisation afin qu’elles puissent contribuer à l’intégration du genre dans les politiques et programmes de l’Assemblée nationale.

Dans son adresse aux participantes, la présidente du REFEP, l’honorable Haïdara Aïssata Cissé, a rappelé que même si le droit d’être élue est aujourd’hui universellement reconnu, le taux des femmes dans les institutions politiques ou dans les organes de décision reste très faible partout dans le monde.

Pour le Mali, a-t-elle révélé, il n’y a que 7 femmes maires sur les 703, 14 sur 147 députés à l’Assemblée nationale et 11% au gouvernement.

» C’est sans doute, l’une des raisons qui explique que le Mali figure parmi les pays les moins avancés en matière de promotion de l’égalité entre les sexes. En 2014, le pays a été classé au 176ème rang sur 187 pays évalués par le PNUD, selon l’indicateur sexo-spécifique du développement humain » a souligné l’honorable Haïdara Aïssata Cissé.

Elle s’est réjouie du projet de loi soumis à l’Assemblée nationale pour la prise en compte du genre dans les postes électifs et nominatifs. La porte-parole du cadre de concertation des femmes des partis politiques, Mme Maïga Oumou Dembélé, a abondé dans le même sens. En plus elle a affirmé toute la détermination de leur organisation à se battre pour la prise en compte des préoccupations de leurs sœurs. De la représentante du PNUD au Directeur résident du NDI, Dr Badié Hima, tous ont renouvelé leur soutien au réseau des femmes parlementaires.

« Nous avons un partenariats constructif avec l’Assemblée nationale du Mali. Nous avons eu à organiser des sessions de formations durant la transition à l’endroit des parlementaires mais aussi du personnel depuis la transition. Ces actions s’inscrivaient dans un besoin exprimé par le président de cette institution à l’époque « a précisé Dr Badié Hima.

Pour le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Mamadou Tounkara, la question du genre est très importante et est prise en compte au niveau de Bagadadji dans des commissions comme celles du Travail, de l’emploi et de la promotion de la femme, de la jeunesse des sports et de la protection de l’enfant.


K.THERA
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