Les services de Douanes viennent de prendre de nouvelles dispositions pour ce qui concerne l’importation dans notre pays. Des mesures qui sont à l’origine d’un bras de fer entre le Groupement des commerçants et la Douane. Ils menacent d’aller en grève si rien n’est fait.
Il y ’a quelques jours, la Douane s’est souvenue que la réglementation en matière des Douanes n’était pas respectée par les commerçants, que les conditions de dédouanement n’étaient pas respectées. Et qu’il fallait désormais se référer et respecter les vérifications effectuées par laSGS et/ou BIVAC. Sauf que les commerçants eux disent à qui veut l’entendre que même s’ils faisaient cela, les mêmes tracasseries allaient continuer. Et que, même sans cela, d’ailleurs le travail se faisait normalement et le prix des marchandises étaient normaux et n’ont connu aucune augmentation.
De son côté, la Douane a décidé, en plus des arguments précédemment cités, que quiconque ne respecte pas ces mesures, il sera obligé de payer le double des droits et une amende de 30%. Les commerçants ajoutent qu’avec cela, ils vont aussi payés des dessous de table. Un « droit » que les agents des Douanes n’oublieront jamais.
Conséquences
Ces mesures sont surtout dangereuses pour le peuple, argumentent les importateurs. Car, disent-ils les prix des produits et denrées de premières nécessités vont augmentés. Pire, la Nation se trouve désormais en danger avec ces dispositions et les camions garés par dizaines de centaines à la rentrée de Kati, Mopti, Ségou, Kayes etc. Des produits de consommation s’y trouvent et pourront être avariés. Dans deux ou trois semaines, on pourrait assister à une pénurie dans notre pays.
Les Commerçants menacent donc d’aller en grève dans les tous prochains jours si on ne trouve pas une solution à cette impasse.
Madou Kané