L’opposition constitue un élément essentiel d’une démocratie pluraliste. Elle est politiquement reconnue et a des droits et des devoirs. De ce fait, cette opposition doit être protégée par les pouvoirs politiques. Elle doit disposer des moyens et des responsabilités lui permettant de suivre comme du «lait sur le feu l’action gouvernementale». C’est à elle, par ses critiques objectives et constructives, de contribuer au renforcement de l’idéal démocratique auquel nous aspirons tous.
L’opposition est un droit, un droit reconnu à tous partis politiques. Que ce soit dans l’hémicycle ou hors de l’hémicycle ce droit à l’opposition doit s’exercé et de façon libre. L’opposition est distincte du pouvoir ou des partis de la coalition du pouvoir qui soutiennent l’action gouvernementale.
Cette opposition est soit parlementaire ou extra-parlementaire. Elle participe à la fonction législative, au contrôle de l’action gouvernementale et au fonctionnement de l’assemblée. L’opposition partage avec la majorité les moyens de contrôle mis à la disposition de l’assemblée et participe aux structures de celle-ci.
A tout moment cette opposition doit faire entendre sa voix mais elle ne peut infléchir la politique gouvernementale en raison du fait majoritaire. Dans tous les cas l’opposition doit tout mettre en œuvre pour ne pas perdre le titre de partis d’opposition car soutenir « l’action gouvernementale fait perdre à tous partis politiques »d’office sa qualité de partis de l’opposition.
Une raison pour donner à l’opposition son statut de partis d’opposition. Nous avons besoin d’une démocratie respectable. Il faut alors donner à l’opposition toute sa place dans notre système démocratique vieux de plus de vingt ans.
Bara De Dara