Malgré les efforts déployés par la communauté internationale et les fréquentes mises en quarantaine, le virus continue à se propager et a fait 1 427 morts, selon le dernier rapport publié le 20 août par l’Organisation mondiale de la santé. L’Afrique de l’Ouest est la principale victime du fléau, avec 624 cas au Liberia, 406 en Guinée, 392 en Sierra Leone et 5 au Nigeria, sur un total de 2 615 cas confirmés, probables ou suspects. Le 24 août, 2 cas supplémentaires ont été répertoriés en République démocratique du Congo, dont l’une des rivières du nord a donné son nom à la maladie en 1976 lors de sa première occurrence.
Provenant vraisemblablement d’animaux sauvages, notamment de chauves-souris frugivores, ce virus provoque chez les hommes et autres primates une fièvre hémorragique virale aiguë au taux de mortalité pouvant atteindre 90 %. L’absence de vaccin ou de traitement spécifique homologué a poussé les Etats-Unis à expérimenter un sérum qui s’est révélé efficace sur deux de leurs ressortissants rapatriés qui soignaient des patients au Liberia. Ses effets secondaires demeurant inconnus, cette intervention entraîne des questionnements éthiques qui empêchent son application massive dans les pays les plus touchés.
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