Les principaux mouvements armés du Nord du Mali sont réunis depuis mardi à Ouagadougou. Objectif : harmoniser leur plateforme de revendications avant un second round de négociations décisif avec le gouvernement malien, à partir du 1er septembre à Alger.
Ce n’était pas gagné au mois de juillet. Rassemblés à Alger pour la reprise de négociations directes avec les autorités de Bamako, sous l’égide d’une médiation algérienne et internationale, les principaux mouvements armés du Nord du Mali avaient adopté une feuille de route de sortie de crise mais aussi étalé au grand jour leurs divisions.
Les trois groupes "historiques" - Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) - avaient alors tenté d’exclure du processus de paix trois autres mouvements armés accusés d’être "trop proches" de Bamako, à savoir la Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA), le Mouvement arabe de l’Azawad-dissident (MAA-dissident), et la Coordination des Mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).
Désireuses d’aplanir ces divergences avant la reprise des négociations, le 1er septembre, à Alger, les six organisations ont donc décidé de s’asseoir autour d’une même table pour tirer les choses au clair. Depuis mardi 26 août, elles se réunissent quotidiennement au Joly Hotel de Ouaga 2000 pour régler leurs différends et se mettre d’accord sur une plateforme de revendications communes.
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