La patrie occupée et meurtrie est à nouveau déconfite avec la reddition à Douentza de la milice d’auto-défense Ganda Izo suite à l’incursion des islamo-salafistes du MUJAO. L’invasion a eu lieu, samedi dernier, au matin. L’histoire retiendra que ces jeunes patr iotes dédiés à la cause de la Nation malienne ont été le fer de lance de la mobilisation des populations de Douentza qui ont chassé La horde »MNLA » de la cité. L’envahisseur promet comme à l’accoutumée d’imposer « sa charia » contre vents et marées.
L’heure est sombre, la voie de reconquête du septentrion défie la conscience de tous et de chacun, notre faculté commune à regarder et à agir de concert dans la même direction. A la distraction contre – productive, aux invectives et autres règlements de compte ; aux tergiversations politiques ; tactiques, stratégiques, ou géostratégiques, doit prospérer ici et maintenant la logique incontournable et implacable de l’usage des armes pour nous libérer définitivement des contingences qui plombent notre souveraineté chèrement acquise et baliser le terrain pour les générations futures. Les discours lénifiants et les prises de positions sur les contours d’un dialogue alambiqué ne correspondent plus à la réalité physique et sociologique de la situation d’impérialisme imposé à nous par les forces du Mal à savoir la connexion » MNLA » AQMI -ANCARDINE – MUJAO.
Le destin du peuple malien se joue et doit se déterminer en cette phase particulière et historique de son existence en tant que Nation Souveraine. Pour continuer à regarder droit devant, plus que jamais le réarmement patriotique s’impose. Cela passe sous l’impulsion du président P.I par la mobilisation générale en vue de ce qu’on peut appeler « la nouvelle lutte d’indépendance Nationale « . Ceci suppose l’union sacrée autour de la République. Aussi les regroupements politiques et de la société civile, les partis politiques en tant que tels, les maliens de la diaspora devront d’ores et déjà être préparés à faire face à l’effort de guerre car cette guerre est inévitable. Dans cet ordre de projection les dissensions ; dysfonctionnements et autres contradictions nés des mécanismes de gouvernance au sein des associations faîtières ou des regroupements socio- politiques comme la COPAM(entre autres) devront être circonscrits au profit de l’intérêt national. L’histoire politique ou l’histoire tout court commande à ceux dont le destin de la nation a placé à sa tête à s’assumer au seul bénéfice des filles et fils de la patrie.
Aussi l’histoire des pays indépendants n’est pas riche d’exemples d’intervention pour le compte du pays annexé par ses propres séparatistes. Ceci pour dire qu’il y aura peu à attendre de l’extérieur pour bouter hors les apatrides du » MNLA et ses alliés islamo- narcotrafiquants. Au président P.I Dioncounda Traoré de sonner la révolte pour la libération du septentrion.