Après la prise de la localité de Douentza par les islamistes armées du Mujao, l’heure n’est plus au dialogue. Et surtout, quand-il menace de venir jusque dans la capitale, Bamako, il y a lieu de prendre toutes les dispositions idoines pour bouter ces terroristes hors de notre territoire. Le gouvernement CMD II se décidera-t-il sur l’option militaire ?
Après les provocations du Mujao d’occuper la ville de Douentza la semaine dernière, et qui pense pouvoir venir jusqu’à Bamako, la capitale, cela constitue une pure humiliation à l’endroit du peuple malien, impuissant. Et face à cette menace de ces mouvements islamistes au nord, il y a lieu pour les autorités, notamment au gouvernement CMD-II de prendre une décision devant conduire à la libération des villes du Nord sous occupations, il y a de cela cinq mois.
L’option militaire qu’entendent éviter nos autorités est inévitable. En tout cas pour mettre fin et définitivement à cette crise, qui n’a que trop durée, il faut une lutte armée pour déloger ces fous de Dieu.
La population meurtrie attend toujours une réaction de nos autorités, une décision de libération des localités occupées par ces salafistes. Ces derniers qui ont commis toute sorte d’exaction dans les localités occupées à l’endroit des populations restées sur place: viols, crimes etc.
Nous osons compter que dans un bref délai le PM Cheick Modibo Diarra et le président intérimaire se décideront pour lancer une offensive contre ces bandits pour qu’enfin le nord de notre pays soit libérer des mains de ces Djihadistes armés.
L’option du dialogue initiée par les autorités doit être purement et simplement arrêtée, puisque ces islamistes entendent nous distraire pour avancer sur leur position. Comme ils viennent de le faire la semaine dernière. Et si l’exécution du diplomate algérien s’avère vraie, ce qui doit accélérer une offensive de notre armée en appuyée par les pays amis. Pour que la bande Sahélo-sahélien soit enfin débarrassée de ces terroristes qui menacent la quiétude du monde.
Le gouvernement doit agir et vite, puisqu’on nous avait fait croire que c’est une question d’armes. Il revient maintenant aux autorités de décider de l’envoi des troupes au front. Il faut que les militaires enterrent la hache de guerre pour se donner la main afin d’aller au font.
Les Maliens attendent impatiemment la libération des régions du Nord pour que le Mali retrouve ses lustres d’antan.