Fifi est une jeune fille qui sur le plan de la beauté physique a été gâtée par le créateur. Beauté qui a été de nature à avoir dans son dos plusieurs prétendants. Comme on l’appelait : une femme de concurrence. De prétendant en prétendant, elle termine sa folle course entre les mains de Madou, un « PLAYBOY » de Lafiabougou-Taliko. Le match fut difficile à tel point qu’il s’est empressé de faire rapidement le mariage civil et religieux.
Fifi faisait la navette au quotidien entre le domicile de son conjoint et sa famille d’origine. Sa présence a été une euphorie pour sa nouvelle famille qui croyait avoir relevé le défi. Elle était joviale et dotée d’une beauté extraordinaire. Elle donnait la joie à la famille. Une fois qu’elle arrive, c’était comme la fête au village et on pouvait facilement lire la joie sur des visages de certains membres de la famille.
Cette occasion est l’opportunité qu’a choisie Sidi, le demi-frère de Madou qui passait beaucoup de temps à s’amuser avec sa belle sœur Fifi. Cette situation dure quelques temps sans le moindre soupçon ou doute du vrai mari (Madou). Quelques mois après le mariage, il est informé par un proche d’un fort probable lien de concubinage entre sa femme et son demi- frère. Madou n’accordé aucune importance à ces dits qu’il croyait impossible. Un jour, comme de surprise, Madou est informé de la grossesse de sa femme avec laquelle il avait consommé une période de rupture conjugale. C’est cet instant que le nouveau marié commence à avoir le réflexe des différentes informations. Il continue à mener son investigation jusqu’à ce que cette grossesse devienne flagrante.
Ainsi, il commença à poser des questions sur la paternité de l’enfant, mais la femme reste toujours sans mot dire. Il commence à accorder dès ce jour moins d’importance à son épouse, vu cette situation. Fifi, se sentant isolée, décide de faire son accouchement dans sa famille de provenance et les informe de l’initiative de son mari qui est d’accouché à côté de sa mère biologique. Les parents furent touchés de cet honneur qu’ils jugent symbolique. Mais de façon surprenante son mari n’a pas fait acte de présence le jour de son accouchement. Et pourtant, il a été informé à l’avance. Une semaine passe et le mari est toujours absent. La famille de Fifi délègue un vieux du quartier afin d’en savoir plus. Il a été surpris d’apprendre par la bouche de Madou en personne qu’il n’est pas le père du nouveau né. Du coup, il se presse pour informer qui de droit. Le père de la femme a failli succomber. Et sa mère cria de honte. Comme il faut collaborer avec l’inévitable, avec l’implication des personnes de bonnes volontés le calme est revenu. Et quand le père insiste sur la paternité de l’enfant, elle l’informe que c’est le demi-frère de son mari du nom de Sidi. Surprise la maman voyait déjà un échec programmé de ce mariage. Erreur ou adultère, on ne savait plus où classer cet acte. La seule demande qu’ils aient formulé, c’est de dire au père de l’enfant d’assumer sa responsabilité.
Meurtrie de honte, Fifi est resté d’où elle est venue. Ni Madou, ni Sidi ne se sont engagés pour son retour. Cœur brisé et victime de honte dans son voisinage, sa présence dans le quartier est en compte goutte. Elle compte remettre le compteur de sa vie après sa vie de mère. Sera-t-elle possible ? Wait- and See !
