Promotion des droits humains au Mali: Des stratégies sont en cours pour mettre en œuvre le mémorandum signé par des candidats à l’élection présidentielle 2013

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Publié le jeudi 28 aout 2014 | aBamako.com

© aBamako.com par mouhamar
Atelier de plaidoyer pour la mise en oeuvre du mémorandum signé par des candidats aux élections présidentielles 2013
Bamako, le 28 Août 2014. Le premier vice-président de l`Assemblée Nationale du Mali, Mamadou Tounkara , a présidé l`ouverture des travaux de l`Atelier de plaidoyer pour la mise en oeuvre des recommandations du mémorandum d`engagement des candidats aux élections présidentielles 2013.

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De janvier 2012, le Mali a connu des crises au cours desquelles sa survie a été menacée. Ces crises se sont manifestées par une violation massive des droits humains, particulièrement ceux des enfants et des femmes, et ont déchiré le tissu social, économique, culturel et politique.

Selon les statistiques du ministère du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées, cette crise a séparé plus de 500 enfants de leurs parents.
Suite à ce constat alarmant et ce déficit de citoyenneté, qui risque de plonger le pays dans une situation inédite d’instabilité, que la Coalition Malienne des Droits de l’Enfant (COMADE), en partenariat avec la fondation Nauman a élaboré et soumis à signature un mémorandum aux candidats à l’élection présidentielle de 2013, afin qu’ils en fassent une priorité dans leurs projets de société, une fois élu à la magistrature suprême.

Le président Ibrahim Boubacar Keita et son premier ministre Moussa Mara, tous les deux, faisant partie des neuf (9) signataires dudit mémorandum, doivent, en principe, faire recours à l’application de son contenu. C’est dans ce cadre que la fondation Nauman, partenaire de la Coalition Malienne des Droits de l’Enfant (COMADE), tient un atelier de plaidoyer, en vue de réfléchir à une stratégie de mise en œuvre effective du Mémorandum.

L’Ouverture des travaux ont eu lieu ce jeudi 28 Août 2014, dans la salle Aoua Keita de l’Assemblée nationale, sous la présidence de Honorable Mamadou Tounkara, 1er vice-président de l’Assemble nationale du Mali. Selon lui, l’aboutissement de cette action nécessite une réflexion constante sur les droits spécifiques des enfants et des femmes, des droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques ; voire humanitaire international.

Il a ensuite témoigné la volonté de l’assemblée nationale de soutenir l’application du contenu du mémorandum. Pour réussir cette mission, "la fondation Nauman compte sur la COMADE, son partenaire stratégique et les autres acteurs de la promotion des droits humains ", a dit M. Mamadou Lamine Cissé, Représentant résident de la fondation Nauman, dans son allocution. De la vice-présidente de la COMADE, Mme Dembélé Oulématou Sow, en passant par le Président du parti libéral, M. Ousmane Ben Fana TRAORE, nous avons retenu les mêmes impressions. Il s’agit de faire de « la sécurité et la protection des droits humains une priorité », grâce à l’application des recommandations du mémorandum.

Au sortir de ces trois jours (3) d’échanges (du 28 au 30 de ce mois), des représentants des institutions de la République, des partis politiques, des organisations de la société civile de la promotion et la protection des droits humains ainsi que des organisations internationales intervenant dans le domaine, émergeront une bonne stratégie pour la mise en œuvre et le suivi des recommandations du mémorandum.

Ibrahima Mouhamar DIA