Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Salaheddine Mezouar, a reçu ce vendredi à Rabat une délégation du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), présidé par son secrétaire général, Bilal Ag Cherif, selon un communiqué du ministère.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts entrepris entre le Maroc et la direction de ce mouvement, dans le but de parvenir à une solution politique durable entre ce mouvement et le gouvernement malien, ajoute la même source.
Le ministre a, à cette occasion, affirmé que le Maroc continuera de soutenir le Mali afin de parvenir à une solution, indiquant que le Roi Mohammed VI veille à apporter la stabilité, la sécurité et le développement au peuple malien, étant donné les liens historiques entre le peuple marocain et malien.
Et d’ajouter que le Maroc veillera également à écarter la menace du terrorisme de la région du Sahel-Sahara, qui menace également la stabilité des pays du Maghreb dans son ensemble.
Salaheddine Mezouar n’a pas manqué d’indiquer que le Maroc reste vigilant quant aux tentatives qui menacent la stabilité de la région, et qu’il est prêt à fournir son expertise en la matière pour le Mali.
De son côté, Bilal Ag Sharif a affirmé que toutes les initiatives marocaines visant à rétablir la stabilité au Mali sont bien accueillies par l’ensemble des composantes du peuple malien.
Le Secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad a également assuré que le rôle du Maroc dans ce processus reste central dans tout règlement politique de cette crise.
Rappelons le Roi Mohammed VI avait reçu en audience Bilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLA, le 31 janvier. Le Souverain avait alors incité le chef rebelle au dialogue avec le gouvernement malien, alors que son mouvement venait de claquer la porte d’une réunion organisée en Algérie avec les groupes armés du nord du Mali.
Le Maroc s’est transformé, depuis l’année dernière, en médiateur principal dans le conflit opposant le gouvernement malien à la rébellion armée du nord malien.
Un rôle jusque là joué par notre voisin de l’Est, qui tente toujours d’isoler le Royaume sur le plan régional et continental. Rappelons également que c’est à Alger qu’ont été conclus divers accords de paix dans les années 1990 et 2000, entre les gouvernements du Mali et ses groupes armés de nord.