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Opération « taxis » de l’ANPE : Une vaste « escroquerie » bien planifiée
Publié le vendredi 7 septembre 2012  |  Mali Demain


Les
© Autre presse par DR
Les taxis de l’ANPE du mali


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Dans notre dernière livraison, nous avons fait cas de cette affaire qui n’est autre qu’un véritable scandale à vous couper le souffle. Cette fois-ci nos sources nous ont permis de comprendre que l’opération « taxis » initiée par l’ANPE et la coopérative des chauffeurs et la fédération des chauffeurs, a été un fiasco qui ne dit pas son nom. En clair, une véritable « escroquerie » qui est reprochée au président de la coopérative de « concert » dit-on avec l’ANPE où ça devient comme une carpe et dont le mépris et l’arrogance de certains cadres passent de tout commentaire. Votre journal a tenté de comprendre.

Les taxis

L’affaire dite « opération taxis » qui a débutée en 2009 et initiée par l’ANPEen collaboration avec la coopérative et la fédération des chauffeurs du Mali après l’avoir copiée celle de « Jemeni » de l’ordre de 10 millions de Dollars américains, suscite de nos jours débat et consternations de la part de certains bénéficiaires. Et non les moindres.
Cette affaire qui avait défrayé la chronique sous le règne ATT, revient au galop car des victimes réclament justice et interpellent les plus hautes autorités à agir avec diligence.
Opération échouée
Selon des chauffeurs que nous avons rencontrés : « l’opération taxis » de l’ANPE de concert avec la coopérative, la fédération des chauffeurs du Mali, avait démarré avec 26 véhicules de marques LOGAN et FIAT au lieu 30 avancé par l’ANPE et la coopérative dirigée par M. Alou Guissé, a lamentablement échoué. « Les véhicules qui ont été donné étaient semble-t-il assurés tous risques. Après contrôle, nous nous sommes rendu compte du contraire. C’est de l’escroquerie, l’abus de confiance et abus de biens sociaux », explique M. Sambala Kanté celui-là même qui est en procès contre la coopérative et l’ANPE et réclame l’Audit de leur gestion dans cette affaire. Un autre bénéficiaire renchérit en accusant Guissé en ces termes : « J’ai eu à verser durant quatre le montant demandé, sans qu’il ne mette cela dans mon compte. Conséquence, je me retrouve avec des agios qui augment à ma banque. Au lieu que Guissé verse 240 00 FCFA, il met sur mon compte 140 000 FCFA. En fait, je paie 8000FCFA/jour, d’autres 10 000 à 11 000 FCFA par jour ». Il faut dire que les premiers bénéficiaires du contrat devraient payer ce quota de 8 000 FCFA à 10 000 FCFA par jour selon la catégorie de véhicule durant 40 mois. Ensuite, il y a eu dans un second temps, un autre contrat de 48 mois.
Pour être bénéficiaire…
Pour être admis à l’obtention d’un taxi neuf, les différents candidats devraient d’abord comme le stipule protocole d’accord signé dans son article 3 : « être membre de la coopérative ou de la fédération des syndicats de chauffeurs, être inscrit à l’ANPE ; donner un apport personnel (pour les premiers bénéficiaires) de 300 000 ou 900 000FCFA dans les comptes de la coopératives sis à la BRS ou faire restitution de son ancien taxi comme apport ». Un prêt bancaire s’élevant à 4,5 millions est exigé même si l’ANPE avait promis 500 à 600 000FCFA pour l’habillement des chauffeurs. Ce montant de l’avis général, après la formation des « heureux » élus, ne sera jamais remis.
Les recettes journalières sont fixées à 8 000 ou 10 000 FCFA. Il ressort du protocole d’accord que le chauffeur devrait durant la première année verser obligatoirement à la coopérative le loyer apport (33 335x 26 soit 866 710 FCFA, la cotisation INPS (3915FCFA), la cotisation de la société de gestion (5000FCFA), la charge de maintenance du véhicule (15 000FCFA).
Si les recettes journalières sont fixées selon la catégorie de véhicule, le remboursement de la banque est de 3000FCFA/jour et 84 000FCFA/mois ; l’ANPE 4645FCFA/jour et 130 000FCFA/mois. Quant aux frais de maintenance, ils s’élèvent à 30 000FCFA/mois. Sur ce point, les plaignants affirment que leurs engins n’étaient pas entretenus par manque de garage. La conséquence directe est la mise sur cale de 200 à 300 véhicules sur 425 qui sont aux arrêts par faute d’entretien et de pièces de rechange sans compter qu’aucun retard qui excède pas deux jours selon l’article 5 du protocole d’accord.
« La supervision, le suivi et l’évaluation de la bonne exécution de l’ensemble des opérations seront assurées par la coopérative et Challenge consulting », précise-t-on. Dans les faits, indiquent nos sources, ce n’est pas le cas. Mieux, il ressort de nos jours qu’à peine une centaine de taxis continuent à rouler cela avec toutes les peines du monde. Selon nos sources, en cas de panne de moteur dont la rechange se trouve dans les magasins, la coopérative avait opté de réadapter le moteur casse de la « 405 » alors qu’il y en a de disponible chez le constructeur de FIAT sans compter la surfacturation des pièces de rechange », martèle une victime. « J’ai l’habitude de payer jusqu’à un an et demi sans qu’un Kopeck de soit versé dans mon compte », explique une autre victime.
Aujourd’hui, ces chauffeurs n’ont que leurs yeux aujourd’hui pour pleurer dans une opération taxis pour la quelle l’état aurait débloquée 4 milliards de FCFA. Sinon plus.
Il faut dire que les bénéficiaires de ces véhicules sont victimes d’une combine. Que comprendre que l’ANPE et la coopérative préfèrent des véhicules de ma rque chinoise à celle que l’Etat Iranien voulait nous vendre à moindre prix. De nos jours, la plupart de ces chauffeurs traînent dans la rue et ont peur de se faire entendre sous peine d’être violenté, voire agressé. Par qui ? Allez savoir !
L’Audit de la coopérative et de l’ANPE réclamé
En définitif ces chauffeurs réclament à l’unisson l’Audit de la gestion de leur argent dans l’opération taxi tant au niveau de la coopérative qu’à l’ANPE ; ils veulent savoir le nombre exact de véhicules achetés ainsi que le montant alloué à l’opération puisque l’ANPE et la coopérative ont refusé des véhicules fabriqués au Sénégal pour ceux de la chine. « Nous voulons savoir le nombre réel de bénéficiaires puisque avons compris que du début à maintenant, nous avons été floué par la plupart des acteurs ou intervenants : ANPE, patronat, UNTM, Mairie du District de Bamako ainsi que le Ministère de tutelle. De nos jours, nous sommes des centaines de jours qui sont victimes d’une escroquerie bien montée. Nous invitons pour se faire le Président par intérim, le Premier Ministre à s’investir pour tirer cette affaire au claire.
Le Président de la coopérative, M. Alou Guisséqui demeure injoignable, est accusé par ses camarades de les avoir floué et trahi après avoir violé à plusieurs reprises, le protocole d’accord qui les unit. Selon les victimes de cette opération taxis, certains pour laquelle chacun devrait payer au bout de 3 ans, 14 millions par leur véhicule et qui est passé à 15 millions sans que les bénéficiaires ne sachent les raisons, est une escroquerie pure et simple. « Et si nous plaignons, nous sommes agressés et menacé. Un de nos collègues vient d’être victime. Nous sommes victimes d’une escroquerie bien planifiée », explique-t-on chez les chauffeurs ça et là.
Si le Président de al coopérative demeure injoignable et qui changerait de numéro de téléphone, à l’ANPE, c’est motus bouche cousue car là-bas, la sérénité serait de mise !!!
Affaire à suivre !
Bokari Dicko

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