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Syndicalisme : Le SYPESCO menace de prendre en otage la rentrée scolaire
Publié le lundi 8 septembre 2014 | Le 22 Septembre
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Après la tenue de son premier congrès ordinaire, qui date du 22 février 2014, le Syndicat des Professeurs de l’Enseignement Secondaire des Collectivités (SYPESCO), a tenu son Comité Directeur samedi dernier, dans la salle de conférences de la Maison de l’Enseignant, au lycée Bah Aminata Diallo.
Il s’agissait pour le SYPESCO, de dresser le bilan et les perspectives des activités menées durant les mois écoulés. La rencontre était animée par le Secrétaire général du syndicat, Adama Konaté.
Ce Comité Directeur vient a la suite d’un atelier que le SYPESCO a organisé le 5 septembre 2014 sur le syndicalisme. Le Secrétaire général n’y est pas allé avec le dos de la cuillère en matière de revendications.
Il a mis en exergue les doléances de ses mandants, dont entre autres, l’intégration de tous les enseignants à la Fonction publique de l’Etat, le paiement des salaires à terme échu, l’octroi d’un statut autonome aux professeurs de l’Enseignement secondaire, la hiérarchisation sur titre des professeurs de l’Enseignement secondaire recrutés de 2006 à 2010 et la signature des arrêtés d’avancement des enseignants du secondaire de 2013 à 2014.
S’y ajoutent le paiement de tous les arriérés à l’échéance, la correction des dernières décisions de hiérarchisation des professeurs du secondaire, en date du 20 mars 2014, la dotation des enseignants du secondaire en kits pédagogiques, la régularisation de la situation administrative des sortants de l’ENSUP et l’augmentation des salaires des enseignants du secondaire, en les ajustant à ceux de la zone UEMOA. Toutes choses concernant lesquelles le SYPESCO campe fermement sur ses positions
En ce qui concerne les perspectives, le Secrétaire général Konaté a mis l’accent sur l’intégration effective de tous les enseignants à la Fonction publique de l’Etat, l’octroi d’un statut autonome aux enseignants du secondaire, la diligente hiérarchisation et l’intégration des militants recrutés avant 2010, une série d’audiences avec la Commission Education de l’Assemblée Nationale, les Ministres de l’Education et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et la gestion des problèmes liés à l’AMO.
Adama Bamba
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