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Meeting de l’Union malienne-Rassemblement démocratique africain (UM-RDA Faso jigi) Samedi 8 juillet 2012. Bamako. Maison de la Presse. Meeting organisé pour marquer de la solidarité envers les populations du Nord du Mali. Bocar Moussa Diarra, président du parti. |
Au total, 250.225 candidats sont en lice pour 1132 postes à pourvoir. Les épreuves du concours direct de recrutement dans la Fonction publique de l’Etat ont débuté hier sur toute l’étendue du territoire national, excepté la région de Kidal. Dans la capitale, le coup d’envoi a été donné au lycée Ba Aminata Diallo, par le ministre du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les Institutions. Bocar Moussa Diarra était accompagné pour la circonstance de plusieurs membres de son cabinet et du directeur du Centre national des concours de la fonction publique, Mahamadou Tapha.
A son arrivée dans ce centre, le ministre s’est directement rendu dans la salle n° 1 où il a procédé à l’ouverture d’une enveloppe contenant les sujets de l’épreuve technique. Cette salle accueillait les candidats aux postes d’ingénieurs de l’agriculture et du génie rural.
« Je suis venu ce matin pour m’assurer que vous débutez bien. Pour ma part, je vous garantis que toutes les conditions sont réunies pour que tout ce passe bien», a assuré le ministre Diarra aux candidats. En leur souhaitant bonne chance, il les a exhortés à la sérénité pour affronter les épreuves. Evoquant les allégations de fraude et de favoritisme sur l’organisation du concours d’entrée à la Fonction publique, Bocar Moussa Diarra a réitéré son souci de faire respecter l’équité dans la tenue des épreuves de cette année.
Ce sont les spécialistes du développement rural qui ont ouvert le bal des épreuves. Ils sont 1301 candidats pour 176 postes repartis comme suit : 69 pour l’agriculture et le génie rural, 53 pour l’élevage et 52 pour les eaux et forêts.
Durant les deux semaines que durera le concours, les candidats vont concourir dans différents corps : secrétaires d’administration, administrateurs et techniciens de l’action sociale, ingénieurs, techniciens et agents techniques de l’agriculture et du génie rural, des eaux et forêts, de l’industrie, des constructions civiles et de l’élevage. Le recrutement concerne aussi les administrateurs et techniciens des arts et de la culture, les contrôleurs et agents de constatation des douanes, les contrôleurs des finances, les contrôleurs des impôts, les journalistes/réalisateurs, les ingénieurs informaticiens et les techniciens de l’informatique, les inspecteurs et instructeurs de la jeunesse et des sports, les médecins, les pharmaciens, les ingénieurs et techniciens de la statistique, les contrôleurs du travail et de la sécurité sociale, les contrôleurs du trésor, les agents de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée.
Au total, 250.225 candidats sont en lice pour 1132 postes à pourvoir. Selon le ministre Diarra, ce chiffre est largement en deçà du besoin réel des services de l’Etat. « Mais compte tenu des contraintes budgétaires, nous ne pouvons pas aller au delà de ce nombre », a-t-il expliqué.
Cette année, le département s’est attelé à prendre des mesures pour corriger les dérives dans le recrutement de Fonction publique. Le ministre Diarra est convaincu que ces mesures permettront d’organiser le concours dans les meilleures dispositions possibles pour que seuls les plus méritants soient déclarés admis.
Avant de quitter le centre des examens, Bocar Moussa Diarra s’est adressé aux membres du secrétariat qui coordonnent l’organisation du concours pour les inviter à la vigilance et à ne pas céder à la tentation.
Lougaye ALMOULOUD
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