Quatorze islamistes présumés ont été tués au
Mali par l'armée dans une ville de la région de Ségou (centre) dans la nuit de
samedi à dimanche, a affirmé à l'AFP un responsable de la gendarmerie, un
précédent bilan de source militaire faisant état auparavant d'au moins 11
morts.
"Mes éléments ont recensé 14 morts du côté des assaillants", des islamistes
présumés visés par l'armée dans la localité de Diabali (environ 175 km au nord
de Ségou) où l'armée a un poste, a affirmé ce responsable de gendarmerie dont
des hommes ont été dépêchés sur les lieux de la fusillade.
Ségou est à 235 km au nord-est de Bamako.
Selon une source militaire, l'armée a ouvert le feu sur les islamistes
présumés lorsque leur véhicule "a refusé de s'arrêter" à son injonction. "Nous
avons traité les islamistes comme on traite des ennemis. Il y a au moins onze
morts", a-t-elle dit.
La fusillade a été confirmée par d'autres sources militaires, mais aucune
d'elles n'a précisé l'identité ou l'organisation de ces islamistes présumés.
D'après un habitant de la localité, des Mauritaniens et des Maliens
figureraient parmi les personnes tuées, un autre a évoqué des voyageurs en
route pour une rencontre religieuse "en territoire malien".
Aucune information ne permettait dans l'immédiat d'affirmer qu'il s'agit
d'une progression de groupes jihadistes contrôlant depuis cinq mois le nord du
Mali, dont des alliés d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).