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Mauritaniens tués au Mali : Sit-in de protestation à Nouakchott
Publié le lundi 10 septembre 2012  |  AFP




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NOUAKCHOTT (AFP) - Une centaine de Mauritaniens a tenu lundi à Nouakchott un sit-in de protestation contre la fusillade dans le centre du Mali ayant fait 16 morts dont huit Mauritaniens, et réclamé des sanctions contre ses auteurs, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Le crime ne doit pas rester sans punition", "Justice pour les victimes et
leurs familles", "Nous exigeons de notre gouvernement qu'il prenne ses
responsabilités", pouvait-on lire sur des banderoles brandies par les
manifestants devant le siège de la présidence, dans le centre-ville.

Le sit-in a rassemblé essentiellement des jeunes, qui sont restés quelques
heures sur les lieux, sous le regard d'un dispositif policier discret. Les
manifestants se sont ensuite dispersés dans le calme.

Il s'agissait de la deuxième manifestation contre la fusillade en 24 heures
à Nouakchott. Tard dimanche soir, des dizaines de proches des Mauritaniens
tués au Mali avaient également protesté devant la présidence, selon un
correspondant de l'AFP.

"Nous exigeons une enquête et des sanctions contre les auteurs de cet acte
odieux et inhumain", avait dit le porte-parole des manifestants, l'avocat
Hanena Ould Abdallahi.

Dimanche, plusieurs sources militaires, sécuritaires et un responsable
maliens avaient expliqué à l'AFP que l'armée malienne avait ouvert le feu dans
la nuit de samedi sur le véhicule d'islamistes présumés qui a refusé de
s'arrêter dans la localité de Diabali (région de Ségou, centre du Mali).

Le gouvernement malien a exprimé ses regrets pour "ce douloureux
événement", en précisant qu'il y a huit Maliens et huit Mauritaniens tués, et
ordonné une enquête.

Un responsable gouvernemental a précisé qu'il s'agissait d'islamistes
adeptes de la secte Dawa, d'origine pakistanaise, présente dans plusieurs pays
du Sahel.

Le gouvernement mauritanien a affirmé qu'il s'agissait de "prédicateurs
musulmans, pour la plupart mauritaniens" qui étaient "désarmés" et en route
pour Bamako. Il a dénoncé un "assassinat collectif injustifiable" et exigé
"une enquête indépendante" à laquelle il souhaite être associé.
str-cs/abl

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