Après avoir servi avec honneur et dévouement la garde et l’armée dans plusieurs domaines clés, le mercredi 1er aout, il a été nommé chef d’état-major de la garde nationale.
Avec un visage qui irradie l’assurance et la sérénité, le nouveau chef d’état-major de la Garde nationale, le colonel Moussa Diawara est un homme comblé. Ce Sarakolé, de teint clair au physique athlétique, a débuté sa carrière comme sous- lieutenant à la garde nationale.
Très vite, il accède au rang de commandant de compagnie de Mopti (1995-1996), directeur du Centre d’instruction de la garde nationale (1996-1998), chef du 3è bureau (OPS) de l’état-major de la garde nationale (1998-2000), commandant du Groupement de maintien de l’ordre (GMO /GNM 2002-2002), aide de camp du président de l’Assemblée nationale (2002-2009), Chef d’état-major de l’Opération ‘’Djiguitugu’’ (2009-2011), commandant de l’Ecole d’état-major nationale de Koulikoro à Koulikoro (EEMNK 2011-2012) et commandant du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy à Koulikoro à partir d’avril.
Ce brillant parcours est le fruit d’une solide formation militaire effectuée tant au Mali qu’à l’extérieur. En effet, le colonel Moussa Diawara a effectué les stages suivants : cours supérieur de la gendarmerie en 1996 (Ecole de la gendarmerie Bamako), cours de perfectionnement des officiers d’infanterie à l’EAI de Thiès (Sénégal 1999-2000), PC Bataillon à l’Ecole de maintien de la paix (Koulikoro), Ecole d’état-major de Koulikoro (Mali 2004-2005), et cours supérieur interarmées de défense (CSID) à l’Ecole de guerre à Yaoundé.
Issu de la première promotion du Prytanée militaire de Kati et celle de la 15ème de l’EMIA, le colonel Moussa Diawara a une riche expérience, ce qui lui a valu d’être décoré Chevalier de l’Ordre national du Mali en 2002 et de médaille de l’Or de la Défense nationale de France.
En effet, le colonel Diawara a été instructeur permanent à l’Ecole militaire interarmes à Koulikoro (1993-1995), directeur de formation de 700 intégrés à la garde (1996), chef de mission de reconnaissance (avec un groupe de coopérants militaires français à Araouane) pour une éventuelle mise en place d’une unité méhariste (1998), membre de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (1999), président de la Sous- commission «Sécurité des hébergements et stades» toutes délégations confondues pendant la CAN-2002.
Face aux menaces, le colonel Moussa Diawara a appelé les gardes, le vendredi 31 août, à redoubler de courage et de patriotisme : «Le peuple malien a foi en son armée et moi aussi, j’ai foi en vous comme des hommes avec qui l’on peut monter à l’assaut. Nous sommes là pour la défense du territoire et nous allons nous assumer pleinement». Car, pour lui, la reconquête des régions du Nord demeure le principal et commun défi à relever.
Fier d’être garde, le nouveau CEM/GNM a de beaux principes. En effet, il est exigeant sur le respect de la discipline et de la bonne image de la garde. «La discipline doit commencer par nous-mêmes, les chefs. Aucun homme en tenue n’est au dessus des principes de l’armée … Je tiens au respect mutuel entre le supérieur et subordonné. Car sans la discipline, nous n’aurions aucune satisfaction dans l’exécution des missions que l’Etat et le peuple malien ont bien voulu nous assigner.»
Jaloux de la bonne image de la garde, le colonel Diawara exige des gardes l’appropriation des notions d’orgueil, de bonne conduite, d’abnégation, de courage et loyauté et de don de soi ! Mieux, il a instruit aux gardes de séduire l’opinion publique par le travail bien fait. «Il est grand temps que les mauvaises graines changent de comportement et prennent le bon chemin, c’est-à-dire celui de l’honneur. A défaut, ils seront exclus des rangs de la garde», a-t-il instruit avec fermeté. Ainsi, déjà, il inspire l’admiration de certains, la peur pour les autres, mais tous le respecte.
Après sa nomination, on attend que des compliments à son sujet : modeste, aimable et étonnement ouvert … «Jamais le moindre scandale n’a terni l’image de cet officier.», affirme bon nombre de gardes.