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Crise Sociopolitique : Des entreprises sur cale
Publié le mardi 8 mai 2012   |  Les Echos




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Des entreprises maliennes naguère prospères ont aujourd’hui les ailes plombées. La crise sociopolitique qui met notre pays au ban des nations serait passée par là.
L’instabilité politique est la pire des choses pour le climat des affaires dans un Etat comme le nôtre. Le Mali, cité parmi les modèles de démocratie en Afrique et dans le monde depuis la révolution du 26 mars 1991, est subitement devenu la risée de l’opinion internationale depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012. Cet événement, salué au départ à cause de la mauvaise gouvernance du régime ATT et de la gestion de la rébellion du Nord, plonge notre pays dans une grande incertitude politique qui le fait ressembler à un bateau ivre.

Le Mali est de plus en plus mal coté sur le plan des affaires où les investisseurs réels ou potentiels ont préféré prendre leurs distances vis-à-vis de notre pays. Des entreprises sont menacées de disparition. Ce sont des usines de textile, de manufacture ou de concessionnaires de véhicules qui sont dans le creux de la vague.

Depuis quelques jours, leurs travailleurs ont reçu des lettres de licenciement technique. La raison en est que leur principal client, l’Etat malien, ne passe plus de commandes. Les quelques particuliers qui se présentaient pour des achats ne se manifestent plus. La discrétion étant la règle d’or, personne ne veut plus faire étalage de richesse.
A cause des consignes de sécurité données par leurs Etats, plusieurs expatriés travaillant dans des sociétés comme cadres ou partenaires financiers ou dans des multinationales sont rentrés dans leurs pays.

La situation de ces sociétés ou entreprises s’est davantage compliquée par la décision des institutions financières de couper les crédits aux opérateurs économiques. Pour qui connaît la surface financière peu enviable des investisseurs maliens, rares sont ceux d’entre eux qui peuvent financer de leurs propres poches des opérations d’envergure. Ils sont obligés de faire recours aux banques.
Abdrahamane Dicko

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