Veille technologique, recherche-développement - Le gouvernement malien veut créer une Agence des Energies renouvelables du Mali (AER-Mali), un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPSTC) qui permettra de disposer d’une structure de veille technologique et de recherche-développement capable d’adapter les nouvelles technologies au contexte national, de faire des innovations, générer des ressources et de drainer les financements intérieurs et extérieurs, a appris vendredi la PANA, de bonne source.
La création de cette nouvelle structure vise à atteindre les objectifs de la politique énergétique nationale adoptée en 2006, à trouver une alternative au financement du développement des énergies renouvelables et de revoir les statuts du Centre national de l’énergie solaire et des énergies renouvelables (CNESOLER) afin de lui conférer une autonomie de gestion, précise la même source.
Depuis plusieurs années, le Mali s’est engagé dans une politique volontariste de promotion des énergies renouvelables. C’est dans ce cadre que le Centre national pour l’énergie solaire (CNESOLER) a été créé en 1990 avec pour mission, le développement des énergies renouvelables, l’inventaire des potentialités des ressources d’énergies renouvelables, la recherche appliquée, la vulgarisation des technologies adaptées, la formation et l’encadrement des groupes d’artisans.
Pour remplir les missions du Centre, il a été créé en septembre 1990, un Fonds de développement des énergies renouvelables.
Mais le Centre s’est trouvé très vite confronté à un certain nombre de contraintes liées à l’inadéquation de son statut avec ses missions, la faiblesse de la dotation budgétaire, l’inadaptation des procédures de financement de l’Etat avec les activités du Centre qui ont freiné son développement.