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© aBamako.com par mouhamar
Le Mali renforce la riposte à la fièvre Ebola aux frontières Bamako, le 29 mars 2014. un important lot de matériels de protection individuelle au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont été attribués pour aider notre pays à préserver l’acquis de pro-activité face à la fièvre Ebola. |
Assistance technique de l’UE au Mali pour la prévention contre le virus Ebola - L’ambassadeur de l’Union européenne au Mali, Richard Zink a déclaré, samedi, son lors d’une audience que lui a accordée le ministre malien de la Santé et de l’Hygiène Publique, Ousmane Koné, que le dispositif malien de prévention de la maladie à virus Ebola est efficace à 80%, rapporte, lundi, la Cellule de Communication du département ministériel.
Le diplomate européen a exprimé la solidarité du citoyen de l’espace européen au Mali. Il a rappelé qu’en guise de solidarité, l’Union européenne a alloué un fonds de 140 millions d’euros aux pays touchés par le virus.
Le Mali, qui n’est pas pour l’instant affecté, devra bénéficier d’une assistance technique de contrôle sanitaire que le diplomate était venu proposer au ministre. L’appui proposé sera porté par l’ECHO, une ONG d’aide humanitaire et de protection, connue pour son expérience en matière de prévention épidémiologique en Afrique.
Selon son chef de bureau au Mali, Patrick Barbier, ECHO travaille en synergie avec d’autres ONG sanitaires nanties d’une expérience avérée comme « Médecins sans frontières » (MSF).
En réponse, le ministre a remercié l’Union européenne pour son geste de solidarité à l’endroit du Mali dont les efforts de prévention ont été salués à plusieurs rencontres internationales comme lors de la rencontre des ministres africains de la santé tenue les 2 et 3 juillet, le 28 août derniers à Accra au Ghana.
Le Mali a été encouragé par la communauté internationale pour n’avoir pas fermé ses frontières avec la Guinée infectée par le virus depuis mars 2014.
Selon la cellule de communication du ministère de la Santé, le choix de non-fermeture des frontières du Mali avec la Guinée se justifie par le fait que la mesure crée un sentiment de relâchement chez les agents de santé. A la place de la fermeture des frontières, le Mali a prôné l’échange d’expériences entre les autorités et les agents socio-sanitaires des deux pays.
Selon le communiqué de la Cellule de Communication, cette stratégie a produit des effets positifs dans la prévention Ebola.
L’Union européenne et le Mali ont convenu de mener des actions conjointes dans le cadre d’une prévention-riposte plus robuste à la menace de la fièvre hémorragique à virus Ebola.
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