Malgré une instruction des autorités les élèves du lycée Famolo Coulibaly de Kolokani ne se sont pas soumis aux évaluations qui devaient démarrer hier. Entre autres prétextes, le décès survenu du secrétaire général du bureau de coordination de l’AEEM.
Les événements de la semaine dernière ont conduit les autorités maliennes à décréter la fermeture momentanée des classes sur toute l’étendue du territoire national le mercredi 2 mai dernier.
Un autre communiqué, diffusé sur l’ORTM le week-end a invité les élèves, en dehors de la ville de Bamako à reprendre le chemin de l’école le lundi 7 mai. Cette dernière information n’a pas eu d’écho favorable auprès des élèves du lycée Famolo Coulibaly de Kolokani (LFCK).
En effet, après quelques tractations, l’administration avait fini par trouver un consensus avec le comité local de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) par rapport aux dates d’évaluations de la deuxième période, qui en principe, devaient démarrer hier.
Mais à la surprise générale, les élèves ont refusé d’intégrer les classes. Pour raison, à en croire leur secrétaire général, Mohamed Coulibaly, ils ne sont pas prêt à composer sans avoir vu les bulletins de la première période. « Ce matin, j’ai reçu un coup de fil d’un membre du bureau de coordination de l’AEEM qui m’a appris que le secrétaire général, Hamadoun Traoré, est décédé hier dimanche. Nous sommes en train de recouper cette information. Nous avons donc demandé à nos camarades de rentrer à la maison en attendant d’y voir clair », nous a-t-il confié.
A noter que les évaluations de la première période sont jusqu’à présent retenues par les professeurs qui réclament l’arrêt des prélèvements sur les salaires au titre de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) et le remboursement intégral des sommes prélevées.
Diakaridia Sanogo
(correspondant local)
