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© aBamako.com par mouhamar
Tombouctou: M.António Guterres a échangé avec des familles de rapatriés Bamako, le 26 août 2014. M. António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a échangé ce mardi, avec des familles de rapatriés, de la Société civile et la Communauté Humanitaire à Tombouctou. |
Le 3e convoi de l’opération retour volontaire des personnes déplacées du Nord de Bamako a pris le départ hier sur l’esplanade du stade du 26-Mars à destination de Gao et Tombouctou. Cette opération concerne plus de 242 ménages, soit 794 personnes. Le coût est estimé à plus de 31 millions de F CFA.
A quelques encablures de la rentrée scolaire le 7 octobre prochain, le ministère de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord vient de renouer avec son opération retour volontaire des déplacés du Nord des parents d’élèves. Ils s’étaient 794 personnes à prendre le départ hier sur l’esplanade du stade du 26-Mars sous la supervision du conseiller technique Cheick Mohamed Thiam du ministère de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord.
Pour l’occasion le département a affrété 15 bus et un camion à 7 millions de F CFA pour transporter les volontaires et leurs bagages à Tombouctou et Gao.
Chaque ménage bénéficiera à l’arrivée de 25 000 F CFA comme ration alimentaire ce qui va coûté plus de 23 millions de F CFA à l’Etat et sur place des dispositions sont prises pour financer les groupements de déplacés à hauteur 350 000 000 F CFA pour mieux fixer les individus. Le convoi est également doté de kit médical d’une valeur 150 000 F CFA.
Il est prévu la prise en charge des frais scolaires des élèves déplacés au nombre de 233. Le coût de la présente opération est estimé à plus de 31 millions de F CFA. Auparavant le 1er et le 2e convoi étaient partis à bord de bateaux, a rappelé M. Thiam. Il faut ajouter à cela l’opération la semaine dernière de Sikasso et Koutiala qui a permis le départ de 365 ménages, soit 1006 personnes.
M. Thiam a soutenu que l’opération va continuer jusqu’à l’épuisement du nombre de déplacés internes. Il a lancé un appel aux déplacés à ne pas enregistrer les individus qui ne sont pas dans le cas et qui vivaient à Bamako depuis plusieurs années. « Des dispositions et des sanctions sont prises pour sécuriser cette opération, mais certains échappent toujours aux mailles du système… », a-t-il indiqué.
Mme Oumou Maïga de Gao, bénéficiaire, a salué cette opération. Cependant, elle a invité les autorités à poursuivre leur soutien en leur faveur. Elle a souhaité un climat de paix pour le bonheur des populations du Nord.
Ousmane Daou
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