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Renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale : L’honorable Moussa Oumar Diawara plaide pour du sang neuf
Publié le jeudi 13 septembre 2012  |  L'Indépendant


Mali
© aBamako.com par Abamako
Mali : siège L` Assemblée nationale


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Avec le changement intervenu au Mali du fait du coup de force du 22 mars 2012, plusieurs députés ne cachent pas leur désir de voir souffler au sein de l’Hémicycle, un vent de renouveau. Si le groupe parlementaire CODEM croit dur comme en son crédo de tournant générationnel en vue d’un renouvellement de la classe politique, le plus jeune député de l’actuelle législature estime que même si certains veulent un statu quo à Bagadadji, » cette stabilité ne se fera pas avec les mêmes personnes « .

A quelque chose malheur est bon « , dit l’adage. Le coup d’Etat du 22 mars a conscientisé tous les acteurs politiques maliens sur l’impérieuse soif de changement chez peuple. C’est dans ce sens, que quand il s’est agi de mettre en place un gouvernement d’union nationale, des voix se sont élevée pour qu’il y ait une promotion de jeunes cadres aux postes ministériels. Ainsi, on a salué la nomination des jeunes comme Tiéman Hubert Coulibaly, Me Demba Traoré, Abdoul Karim Konaté, Moussa Sinko Coulibaly, David Sagara, Bréhima Tolo comme ministres de la République. C’est en s’inspirant de cette émergence de jeunes cadres à la tête de plusieurs ministères que de nombreux représentants du peuple s’activent eux aussi à voir insuffler du sang neuf au sein du bureau de l’Assemblée nationale.

En effet, le lundi 1er octobre prochain, l’Assemblée nationale du Mali fera sa rentrée parlementaire de la session budgétaire (parce que prioritairement consacrée à l’examen de la loi de finances). A l’occasion de cette rentrée des députés, après la prolongation de leur mandat, expiré le 10 août dernier, le bureau de l’Assemblée nationale se prépare à faire une mue, conformément aux textes. Seul le président de l’institution reste à son poste durant la législature, qui se prolonge ainsi après les événements du 22 mars.

Or, le président de l’Assemblée nationale est devenu entretemps le président de la République par intérim. Et, selon un avis de la Cour constitutionnelle, le président de la République par intérim occupe cette fonction parce qu’il est et demeure président de l’Hémicycle. Ce qui fait que le 1er vice-président est devenu président par intérim et par ricochet, tous les 10 vice-présidents vont progresser dans cet ordre, c’est-à-dire que le 2ème vice-président devient le premier et ainsi de suite.

Toutefois, certains représentants du peuple affirment que le poste de président de l’Assemblée nationale doit être déclaré vacant pour procéder à l’élection d’un nouvel occupant au perchoir. La Cour constitutionnelle va-t-elle être saisie pour recadrer son précédant avis ? Certains députés le souhaitent. Ceux-ci vont jusqu’à demander au président par intérim, Younoussi Touré de saisir la Cour constitutionnelle dans ce sens. Histoire d’obtenir un avis de cette juridiction sécurisant son poste de » président de l’Assemblée nationale par intérim jusqu’à la fin de la transition ».

Pour l’honorable Moussa Oumar Diawara dit Baty du CNID-Faso Yiriwa, il ne sert à rien de vouloir résister au vent du changement qui a souffler sur le pays et qui doit souffler sur toutes les institutions. Si la vacance du perchoir est constatée, je me positionne comme candidat. Si ce n’est pas le cas, alors je serai candidat à la première vice-présidence de l’Hémicycle « , annonce-t-il. Il n’a pas manqué de faire remarquer que « dans la tradition de l’Assemblée nationale, le président et le premier questeur sont du même groupe parlementaire. Faut-il garder la situation actuelle avec un président par intérim, Younoussi Touré de l’URD et un 1er questeur, Mahamadou Cissé dit Bagagnoa de l’Adéma ? « , s’est-il interroger pour soutenir l’argumentaire du changement à opérer à Bagadadji.

Par ailleurs, signalons que les postes de questeurs (deux) et de secrétaires parlementaires pourraient changer de titulaires. A l’intérieur des groupes parlementaires et des commissions parlementaires, des convoitises se font jour pour les différents postes. Plusieurs députés estiment que le vent du changement qui a soufflé doit faire son œuvre au sein de l’Hémicycle. Quand on sait que la transition qui vient d’être amorcée a toutes les chances de se prolonger, il y a de quoi comprendre les ambitions et les positionnements qui s’extériorisent de plus en plus.

Précisons que l’honorable Moussa Oumar Diawara a été élu député en commune I du district de Bamako. Il est le benjamin de l’Hémicycle.

Bruno D SEGBEDJI

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