La sélection nationale rencontrera à nouveau le Mozambique aujourd’hui pour le compte de la deuxième journée du carré d’as.
Cette rencontre est très importante pour la capitaine Mariam Maïga et ses coéquipières pour la simple raison que la victoire sera synonyme de qualification en finale pour l’équipe. C’est la deuxième fois que les deux équipes se rencontrent dans cette même compétition. Lors de la phase de poule les Aiglonnes s’étaient baladées devant leurs adversaires battues sur le score sans appel de 60-30, soit 30 points de différence.
Tout le monde espère que les joueuses du sélectionneur national, Mohamed Salia Maïga répondront encore présentes et dicteront leur loi devant les Mozambicaines. L’optimisme est de rigueur quand on sait que lors de la phase de poules, la sélection nationale a réalisé un parcours sans faute, totalisant trois victoires en autant de sorties face, respectivement au Mozambique, à la Côte d’Ivoire et à l’Angola.
C’est dire que les nôtres aborderont ce deuxième face à face avec les Mozambicaines avec un ascendant psychologique toujours important à ce stade de la compétition. Le sélectionneur du Mozambique, Leonel Manhique en est conscient et semble déjà résigné. «Si j’avais le choix dans cette compétition je n’allais pas jouer mon premier match contre le Mali, a ainsi avoué le technicien.
«Le Mali est une équipe complète où aucune joueuse n’est indispensable. Les joueuses ont de la taille, du physique et de la motivation. Un cocktail qui permet à une équipe de remporter une coupe. Vous voyez sur les 12 joueuses il y a seulement deux qui n’ont pas été championnes d’Afrique. C’est une motivation de plus pour cette génération qui ambitionne de remporter un autre titre d’une autre catégorie, soulignera-t-il.
Mais c’est le sport j’ai tiré tous les enseignements de la première défaite et je jouerais ma chance à fond cette fois». La rencontre sera donc placée sous le signe de la confirmation pour l’équipe nationale et de la revanche pour le Mozambique. «Nous sommes conscientes de l’enjeu de ce match, nous allons l’aborder avec sérénité et détermination, annonce Fanta Djiré.
Aujourd’hui nous avons le devoir de confirmer notre suprématie devant cette équipe même si on sait que la tâche ne sera pas facile. Depuis notre qualification pour les demi-finales on s’est bien préparé parce que tous les matches sont désormais comme des finales qu’il faut obligatoirement gagner», ajoutera l’ailière de la sélection malienne. Sa co-équipière Korotomou Konaré abonde dans le même sens.
«Si nous gagnons contre le Mozambique ce soir, on enverra un message fort à nos prochaines adversaires. Nous sommes là pour gagner les 7 matches et repartir avec la coupe, martèle l’internationale junior. Mais pour aller en finale et prétendre au trophée, il faut d’abord écarter le Mozambique», renchérira la meneuse de l’AS Banconi. La sélection malienne a sans doute les moyens de se hisser en finale, mais il faut avouer que les protégées du manager Mohamed Salia Maïga n’est pas totalement à l’abri d’une mauvaise, surtout après les déchets étalés par l’équipe lors de ses dernières sorties.
Non seulement les pivots n’ont pas pleinement joué leur rôle sur les rebonds (offensifs et défensifs) lors des deux derniers matches de l’équipe, mais la capitaine Mariam Maïga et ses coéquipières ont également manqué de fraicheur physique pour terminer la partie. Face à des Mozambicaines revanchardes et qui n’ont rien à perdre dans cette partie, les protégées du coach Mohamed Salia Maïga devront faire beaucoup attention.
Après la qualification de la sélection nationale pour les demi-finales, le président de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB), Me Jean Claude Sidibé a donné aux 12 joueuses une prime de 1200 dollars (environ 650.000F cfa), soit 100 dollars par joueuse (environ 50.000F cfa) comme prime de motivation.
«C’est pour encourager les filles que j’ai décidé de leur faire ce cadeau. Elles ont réalisé un parcours sans faute au premier tour et méritent d’être encouragées. On a donné cette prime aux filles juste pour leur permettre de communiquer avec leur famille, indiquera le président de la FMBB.
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