Plus de 130 gouvernements, compagnies, groupes représentant la société civile et peuples autochtones ont adopté mardi au siège des Nations Unies à New York, une "Déclaration de New York sur les Forêts", en s'engageant à réduire de moitié la déforestation d'ici à 2020 avant d'y mettre fin d'ici à 2030.
Adoptée à l'occasion du Sommet de l'ONU sur le climat en cours, la Déclaration appelle à la restauration de 350 millions d'hectares de forêts et de terres agricoles, soit une superficie plus vaste que le territoire de l'Inde.
Combinés, ces trois objectifs permettraient d'éviter l'émission d'une quantité de dioxyde de carbone estimée entre 4,5 et 8,8 milliards de tonnes par an d'ici à 2030, soit l'équivalent des émissions produites par le milliard de voitures circulant actuellement sur toutes les routes du monde.
"La Déclaration de New York vise à réduire la pollution climatique d'un équivalent supérieur aux émissions annuelles des Etats-Unis", a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. "Les forêts sont non seulement un élément crucial de la solution du problème climatique mais elles sont extrêmement bénéfiques pour tous les membres de la société", a-t-il ajouté.
La déforestation est une importante source d'émissions de dioxyde de carbone et contribue grandement aux changements climatiques lorsque les arbres, qui emmagasinent le carbone, le libèrent dans l'atmosphère quand ils sont brûlés par l'homme pour faire place à des terres cultivables.