New-York : Les Premières Dames africaines renforcent leurs capacités en matière de santé de la reproduction et de lutte contre le VIH/SIDA

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Publié le jeudi 25 septembre 2014 | Présidence

© aBamako.com par mouhamar
Le plan national d`élimination de la transmission Mère Enfant du VIH au Mali
Bamako, le 15 juillet 2014 au Radisson Blu. Mme Keita Aminata Maiga, Première Dame du Mali a présidé ce mardi, le lancement du plan national d`élimination de la transmission Mère Enfant du VIH au Mali.

L’Epouse du Président de la République, KEITA Aminata MAIGA, et ses sœurs d’Afrique ont assisté ce mercredi matin à l’ouverture de la 69ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies à New York en présence de nombreux Chefs d’Etat dont le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA.

Hier déjà, les Premières Dames d’Afrique étaient entrées en action. Mme KEITA et ses sœurs ont renforcé leurs capacités en matière de santé de la femme, de la jeune fille et de lutte contre le VIH/Sida.

Elles étaient réunies hier mardi en atelier à la Fondation Ford sur initiative des partenaires de leur organisation commune, l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/Sida (OPDAS).
Ces retrouvailles ont été l’occasion pour elles de faire un bilan des acquis, d’identifier les faiblesses et d’élaborer un plan d’action.

Ayant fait de la lutte contre le VIH Sida, la mortalité maternelle et infantile leur combat de tous les jours, et pour vaincre la maladie d’ici 2030, les Premières Dames d’Afrique ne ratent aucune occasion pour apprendre davantage sur les méthodes à mettre en avant pour plus d’efficacité.
A New-York, elles ont bénéficié d’un important atelier organisé par l’ONUSIDA, l’IPPF (International Planned Parenthood Federation) et le groupe Alere, tous deux spécialisés dans la prévention des maladies infectieuses et la protection des couches vulnérables que sont les femmes et les enfants.

Beaucoup d’efforts ont été accomplis sur le continent dans la lutte contre le Sida, mais pour autant, l’heure n’est pas au repos encore. Aujourd’hui, 70% des nouveaux cas de VIH/SIDA concernent les adolescents et les nouveaux nés sont également très touchés.

En matière de lutte contre le VIH/SIDA et de santé de la reproduction, ou encore de réduction de la transmission mère-enfant du VIH/SIDA, l’implication des Premières Dames est essentielle. En effet, leur engagement peut influencer les actions dans leurs pays respectifs.
L’atelier a été suivi d’un déjeuner de travail qui a été l’occasion de faire le point des recommandations, notamment celles de l’OPDAS.

Dans leur communiqué lu par la Première Dame des Comores, Hadidja ABOUBACAR, les Premières Dames d’Afrique félicitent tout d’abord les Etats membres de l’Union Africaine pour leur leadership exemplaire dans la réaction continentale liée au VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.

En outre, elles ont réaffirmé leur engagement individuel et celui de leur organisation à maintenir le plaidoyer en vue d’une réponse pérenne aux épidémies, y compris, entre autres, l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
KEITA Aminata MAIGA et ses sœurs ont également eu droit à des exposés sur les avancées enregistrées dans la lutte contre le SIDA suivis de questions-réponses.

Les Premières Dames d’Afrique jouent un double rôle dans la réussite des actions menées en la matière, au niveau local à travers l’engagement public et au niveau législatif à travers un plaidoyer de haut niveau. Une double mission qu’elles assument avec succès selon ONUSIDA, leur partenaire stratégique.

D’ailleurs, en guise d’encouragement, l’organisation leur a remis un prix dénommé Fashion 4 développement. Cette distinction a été remise à la Présidente de l’OPDAS, Hinda Deby ITNO, qui a invité ses sœurs à rester mobilisées au-devant de la scène pour un continent sans SIDA.
Direction de la Communication et des Relations publiques
Présidence de la République