Jean, Nfumu, Lopes, L'Estrac, Buyoya... Qui sera le prochain secrétaire général de l'organisation ? Entre désaccords africains et hésitations françaises, le suspense reste entier.
À l'Élysée, au Quai d'Orsay ou au siège l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), avenue Bosquet, à Paris, c'est le même refrain. On a beau se creuser les méninges depuis un an, rien n'y fait. Le candidat idéal à la succession d'Abdou Diouf - à savoir un ancien chef d'État africain élu démocratiquement ne s'étant pas accroché au pouvoir, pas trop vieux, charismatique et travailleur - est introuvable.
Or le temps presse. Alors que les favoris font campagne entre Paris, Bruxelles, Genève et le continent, il reste dix semaines aux 57 États membres de l'OIF pour s'entendre sur le nom d'un successeur à l'actuel secrétaire général, qui fera ses adieux chez lui, à Dakar, les 29 et 30 novembre, lors du 15e sommet de la Francophonie. Mais qui pour prendre le relais ?