NÉGOCIATIONS - Et ce montant bloque leur libération, assure Europe 1... Du nouveau dans le dossier des quatre otages français retenus au Sahel par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). D`après Europe 1, le réseau terroriste réclame une rançon de 90 millions d`euros pour libérer les salariés du groupe Areva, ce qui bloque leur libération.
Les familles des otages devraient évoquer cette information avec François Hollande qui les reçoit ce jeudi à l`Elysée, une visite prévue depuis la semaine dernière et la diffusion d`une «preuve de vie récente» des Français.
Une vidéo a été diffusée la semaine dernière par une chaîne de télévision mauritanienne. Dans ce document, un des otages avait évoqué une rançon, sans en préciser le montant, parlant juste d`un «prix fort à payer». Les otages pressaient également leurs employeurs, le groupe nucléaire public français Areva et son sous-traitant Satom, d`intervenir.
Ces salariés d`Areva ont été enlevés dans la nuit du 15 au 16 octobre 2010 près d`Arlit, dans le nord du Niger, à leur domicile. Ils travaillaient à l`extraction d`uranium. Les familles des victimes .