Le Mali semble prendre le taureau pas les cornes. Après l'observation du FMI qui a constaté une surfacturation d'au moins 30 milliards de francs CFA dans des contrats entre des sociétés privées et l'Etat malien, le ministère malien vient d'annuler une dizaine de contrats, au moment où les langues se délient à Bamako.
A la prison civile de Bamako, un homme en détention provisoire est officiellement accusé par son associé de faux et d’usage de faux. Son avocat conteste et fournit des documents : en réalité, il était associé à un célèbre homme d’affaires malien connu du quartier populaire Bozola de Bamako.
La pomme de discorde entre les deux : une affaire de sous, de gros sous, dans un marché de fourniture d’équipements militaires au ministère malien de la Défense. Sur la facture pro forma de l’entreprise chinoise qui devait livrer le matériel, la facture est d’un peu plus de 600 millions de francs CFA. Or, la facture à régler par l’Etat malien et présentée par le fournisseur local est d’environ 3 milliards de francs CFA. Une grosse, très grosse option de surfacturation !
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