Après 12 ans sous la férule de l'ancien président sénégalais Abdou Diouf, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se trouve face au casse-tête de sa succession fin novembre à Dakar, pour laquelle les candidats se comptent sur les doigts d'une main.
"Il faut quelqu'un qui soit à la fois secrétaire et général", résume une source proche de l'organisation, qui compte une soixantaine de membres et 20 observateurs pour 220 millions de locuteurs à travers le monde.
Parfois décriée pour son manque de poids, l'OIF est à une période charnière. "L'après-Diouf est crucial pour voir où va aller l'OIF, voir ce qu'elle va devenir", estime un diplomate, soulignant le charisme de M. Diouf qu'on avait fini par confondre avec la fonction. Le profil désiré était celui d'un ancien chef d'Etat ayant "l'oreille" de ses anciens collègues, mais diplomates et hommes politiques ont revu l'objectif à la baisse : aucun candidat ne correspond !
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