L’Organisation des Nations Unies (ONU) a convoqué samedi à New York, en marge du débat général de l’Assemblée générale, une réunion de haut niveau sur le processus politique au Mali à laquelle ont pris part le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, les ministres et hauts responsables membres de l’équipe de médiation menée par l’Algérie et le Conseil de sécurité de l’ONU.
L’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, le Portugal, la Banque mondiale (BM), le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Islamique de Développement (BID), ont participé à cette réunion en qualité d’observateurs.
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a présenté un exposé aux termes duquel il a identifié les défis, souligné la complexité de l’exercice et fait le point sur les avancées tangibles réalisées par l’équipe de médiation menée par l’Algérie qui a réussi à consolider les acquis des phases préparatoires du dialogue et qui s’apprête à entamer, à la mi-octobre prochain, une étape qualitative nouvelle à travers le lancement des négociations substantielles.
Dans son intervention devant les participants, le président malien, qui a ouvert les travaux en compagnie du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a rendu un hommage appuyé à l’Algérie et au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour « le rôle essentiel que joue l’Algérie pour réconcilier les frères maliens ».
Ban Ki-moon a fait de même tout en renouvelant la disponibilité de l’ONU à poursuivre à travers la MINUSMA l’action visant à stabiliser la situation et à conforter les acquis engagés par la médiation sous l’égide de l’Algérie.
L’ensemble des intervenants notamment les membres du Conseil de sécurité ont été unanimes à louer les efforts consentis par l’équipe de médiation et ont particulièrement salué le rôle moteur de l’Algérie en ca qualité de président de cette équipe.