D’abord, le gouvernement a accepté de publier les audits sur les sites de la Primature, du Vérificateur général et de la Cour suprême. C’est important d’être transparent sur toutes les opérations qui se sont mal passées. Ensuite, le gouvernement a accepté d’informer l’opinion publique nationale – et nous aussi – sur les sanctions qui devront être appliquées aux agents qui ont enfreint à la loi. Enfin, nous nous sommes mis d’accord avec le gouvernement sur de nouvelles procédures beaucoup plus rigoureuses pour les achats de type secret-défense.
Désormais pour ce genre de contrats, il faut un crédit budgétaire, et il y a des seuils. En dessous d’un milliard, le ministre en charge du dossier peut signer en son nom propre ; entre un et quatre milliards, le ministre des Finances doit ajouter sa signature ; au-delà de quatre milliards, il faut passer en conseil des ministres. L’appel d’offres sera restreint et les autorités devront solliciter des opérateurs ayant la capacité technique et financière pour mener à bien le contrat.
Nabila