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Renforcer la recherche en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques : un impératif pour l’Afrique
Publié le mercredi 1 octobre 2014  |  Banque Mondiale




WASHINGTON - Selon un nouveau rapport publié par la Banque mondiale et Elsevier*, la croissance économique impressionnante affichée par l’Afrique subsaharienne depuis quelques années se traduit par des capacités grandissantes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques. Mais la recherche dans ces domaines ne parvient cependant pas encore à satisfaire les besoins d’un continent qui se modernise rapidement, soulignent les auteurs du rapport.

« Alors que le volume de la recherche africaine en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques a doublé au cours de ces dix dernières années, avec d’immenses progrès sur le plan qualitatif, la recherche ne constitue cependant pas encore un moteur de croissance, », analyse Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique. « Nous devons renforcer les capacités de recherche dans les domaines de pointe pour stimuler la compétitivité des économies africaines mais aussi favoriser une collaboration accrue entre pays afin de trouver des solutions communes et éprouvées aux défis les plus urgents. »

Selon le rapport intitulé Une décennie de développement de la recherche en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques en Afrique subsaharienne, la part de l’Afrique dans la production mondiale de recherche est inférieure à 1 % — un faible pourcentage sachant que le poids démographique mondial du continent est de 12 %. En outre, et par rapport à des pays comme la Malaisie et le Viet Nam, les États africains affichent une corrélation plus faible entre la production scientifique et la croissance économique.

« Des investissements judicieux et ciblés dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique peuvent être de véritables facteurs de changement à mesure que les économies évoluent, souligne Claudia Costin, directrice principale du pôle éducation à la Banque mondiale. Nous nous sommes engagés à accompagner les efforts déployés par les pays africains alors qu’ils refondent leurs systèmes d’enseignement supérieur afin de produire les connaissances et les expertises les plus recherchées sur le continent à l’heure actuelle. »
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