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Guerre de libération du nord Mali : des préparatifs à n’en plus finir
Publié le vendredi 14 septembre 2012  |  SAN FINNA




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Des proverbes et autres dictons qui enseignent la bonne gestion du temps on en trouve en veut-tu en Voilà sous tous les cieux. Le temps c’est de l’argent, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, qui veut aller loin ménage sa monture … Chez les mossis, on aime aussi prévenir qu’on n’attend pas la veille de la bataille pour donner du grain à broyer à son cheval. Pour autant, ils ne manquent pas de dire que celui qui se lève tôt et qui ne marche pas aurait mieux fait de rester au lit.

Les maliens, pour laver leur honneur salit, se démènent depuis comme de beaux diables pour aller bouter l’ennemi hors du nord. Mais à attendre depuis le temps que dure ce temps d’échauffement on va finir par n’y voir que de la gesticulation. Ce n’est pas sûr que les fondateurs des grands empires maliens se soient conduits de la sorte pour pétrir la légende de combattants émérites qui s’attache aux enfants du grand Mali.

Le plus cocasse dans cette situation, c’est que pendant que l’on prend son temps pour se préparer à la guerre, l’ennemi en profite pour renforcer ses bases pour gagner du terrain, et couper des pieds et des bras à tour de bras. A ce train, les djihadistes risquent (prions dieu que non), d’être plutôt qu’on ne l’aurait imaginé à Bamako.

A la fin, c’est comme si de cette guerre, le destin n’en voulait pas. Le gouvernement veut bien engager la reconquête, mais il lui manque les moyens en armement, en logistique, en appui aérien, en renseignements … Devant ces lenteurs, les groupes d’auto-défense trépignent d’impatience mais on leur tient la bride courte. La CEDEAO, de son coté, a mobilisé sa force en attente de plus de 3000 hommes; mais le pouvoir malien n’en veut pas sur son sol. Certains pays, comme le Tchad, sont bien d’accord pour participer mais avec des conditions dont celle consistant à placer la force internationale sous d’autre chapeau que la CEDEAO.

Nous voilà en présence d’une autre drôle de guerre qui ne dit pas son nom. Pendant que ça discute au sud pour ne pas dire plus au nord, c’est la nuit noire du moyen âge qui étend sa chape sur les populations.

Dieu sauve le Mali !


Par Victory Toussaint

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