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EDM : L’heure de la normalisation
Publié le mercredi 1 octobre 2014  |  L’Essor




Après une année 2012 qui s’est révélée difficile à tous égards, l’entreprise sort la tête de l’eau en 2013. La société Energie du Mali (EDM) s’est résolument engagée dans la voie de la normalisation. Les chiffres sont là pour le prouver : plus de 17,5 milliards de Fcfa de gain réalisés durant l’exercice 2013. Le Président du conseil d’administration, Ibrahim Bocar Daga, s’est fait un plaisir de confirmer l’actuelle embellie de l’entreprise aux administrateurs réunis hier en session ordinaire dans la salle de conférences de la direction générale de EDM.

La session à laquelle participait aussi le directeur général de l’entreprise, Doroh Berthé, avait à son ordre du jour l’examen et l’approbation du rapport financier de l’exercice clos au 31 décembre 2013. Les administrateurs ont également passé en revue l’ensemble des dossiers relatifs aux différents projets et programmes, notamment le projet d’avenant au contrat d’achat d’électricité haute tension de l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire, l’achat d’un transformateur de puissance de 60 MVA et d’un groupe électrogène pour la centrale de Kidal. Les programmes de fourniture de fuel oil aux centrales thermiques de Balingué et de la Sopam, la location d’une centrale de 30 MW au fuel oil à Nouakchott, la réalisation d’une liaison 30 kV entre le poste DCO (direction centrale de l’eau, actuelle SOMAGEP) et celui de Badala, ont constitué aussi des sujets de discussion au conseil.
La construction d’une centrale hybride et l’extension du réseau électrique à Diéma, l’approvisionnement des localités de Gao et Kidal en combustible, la réhabilitation de la turbine du groupe G4 de la centrale de Sélingué, la fourniture de véhicules aux services techniques et l’acquisition de compteurs et matériels de branchement sont autant d’autres dossiers figurant à l’agenda de la session. Ces différents projets et programmes représentent des signaux suffisamment éloquents du fait que l’entreprise sort peu à peu la tête de l’eau. Le redressement est d’autant plus méritoire que EDM, comme d’autres structures publiques, avait considérablement souffert de l’occupation en 2012 de ses centres du Nord par les groupes armés.
L’entreprise avait aussi durement ressenti sur le plan financier le saccage de ses installations à Gao, Tombouctou et Kidal. Sans oublier la non facturation de ses services alors que la production énergétique était maintenue. 2012 constitue donc une année à oublier pour de bon, dira le Président du conseil d’administration, Ibrahim Bocar Daga, qui s’est félicité de la bonne tenue actuelle de l’entreprise. La trésorerie ne souffre d’aucun incident majeur, a souligné le PCA. Cette embellie financière tient en grande partie à l’engagement du personnel, mais aussi et surtout aux efforts consentis par l’Etat à travers ses subventions qui ont permis d’épargner aux usagers des révisions tarifaires sur leur consommation d’électricité.
Ibrahim Bocar Daga a noté que l’année 2013 s’est achevée sur une note positive avec un résultat net de 17,5 milliards de Fcfa contre un déficit de 12 milliards de Fcfa à la même période en 2012. Considérant qu’EDM est devenue aujourd’hui une entreprise quasi ordinaire, le PCA a toutefois appelé à redoubler d’efforts pour renforcer ce regain de dynamisme. Cela passe par une gestion rigoureuse, mais aussi et surtout par la promotion du compteur à prépaiement « I Sago » et par l’extension à travers le pays de ces installations fonctionnant aux énergies renouvelables que sont les centrales hybrides.

Abordant la récente modification des tarifs d’électricité qui fait partie des points de désaccord entre la centrale syndicale UNTM et le gouvernement, le PCA a préféré parler de réajustement tarifaire plutôt que d’augmentation. Il a justifié cette mesure par le coût des hydrocarbures qui n’a cessé de grimper ces dernières années. La révision tarifaire s’avérait donc inévitable pour EDM qui, malgré l’envol des prix des hydrocarbures, a assuré la fourniture de service en observant depuis 2002 un gel des tarifs. Ibrahim Bocar Daga s’est félicité de l’amélioration du climat entre l’entreprise et ses partenaires sociaux. Cette situation correspond à ce que préconise le slogan de l’entreprise : « Une équipe, un esprit et un service ».
L. DIARRA
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