Plus qu’un concept, la justice transitionnelle constitue un baromètre de la défense des droits humains. D’où la série de formations initiée par la Coalition malienne des défenseurs des droits de l’Homme (Comaddh). La Coalition organise à son siège depuis lundi dernier un atelier visantses formateurs.
Pour des formateurs aguerris aux techniques de justice transitionnelle, la Coalition malienne des défenseurs des droits de l’Homme (Comaddh) a fait appel à un expertinternational en l’occurrence, Mohamed Zuma du Centre international de justice transitionnelle.
Ainsi, durant les quatre jours des travaux de l’atelier, les participants vont se familiariser avec la situation des droits humains dans les régions et district, la justice transitionnelle notamment son concept, son origine et son évolution, ses éléments constructifs, ses atouts et ses limites.
Cette formation visele renforcement des capacité des membres de la plateforme de justice transitionnelle en vue de participer de manière constructive aux discussions et à la formulation de politiques concernant les questions de justice transitionnelle.
L’atelier a pour l’objectif principal de permettre aux participants de cerner la situation des droits humains au Mali et d’améliorer leur connaissance sur la justice transitionnelle. C’est pourquoi, à l’ouverture de l’atelier, le président de la Comaddh, Mohamed El MoctarMahamar, a rappelé qu’à la fin des 4 jours, tous les participants doivent être suffisamment outillés pour promouvoir la justice transitionnelle au Mali.
La formation s’adresse à une vingtaine de formateurs venus des 8 régions du Mali et du district de Bamako. Et chaque participant par région présentera l’état des lieux des droits de l’Homme.
L’atelier rentre dans le cadre d’un meilleur portage de la justice transitionnelle par les défenseurs des droits de l’Homme au Mali. Dans cette quête, la Comaddh est soutenue par Trust Africa. D’ores et déjà, une série d’activités ont été entamées depuis quelques mois.
A. M. C.