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De grands progrès restent à faire dans la recherche technologique en Afrique, malgré les avancées
Publié le jeudi 2 octobre 2014  |  Xinhua
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© aBamako.com par DR
Economie : Visite du vice-président de la Banque Mondiale, Makhtar Diop
Lundi 18 mars 2013. Mali. Le vice- president de la Banque Mondiale, Makhtar Diop rencontre les ministres des finances et les ambassadeurs. Photo : Makhtar Diop.




La Banque mondiale a indiqué dans un rapport publié mardi que la recherche africaine dans des domaines clés ne suffisait pas à couvrir les besoins de ce continent en cours de modernisation rapide, bien que la croissance économique ait bondi en Afrique sub-saharienne ces dernières années, ce qui se reflète particulièrement dans sa capacité croissante de recherche dans certains secteurs.

"La recherche scientifique, technologique et mathématique et la recherche en ingénierie ont doublé en Afrique au cours des dix dernières années et leur qualité s'est largement améliorée, mais elles ne suffisent pas pour soutenir les économies africaines en expansion rapide", a déclaré Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique. "Nous devons accroître la capacité de recherche de pointe axée sur l'industrie pour que les économies africaines deviennent plus compétitives, mais aussi pour renforcer la collaboration entre les pays dans leur quête de solutions communes et fondées sur la recherche aux défis actuels les plus urgents du développement".

Selon le rapport, la recherche africaine représente moins d'1 % de la recherche mondiale, ce qui est peu si l'on considère que le continent rassemble 12 % de la population mondiale.

La corrélation entre le niveau de la recherche nationale et la croissance économique est également plus faible en Afrique que dans des pays tels que la Malaisie et le Vietnam.

"Des investissements ciblés de manière intelligente dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique peuvent tout à fait être porteurs de changements à mesure que les économies évoluent", a noté Claudia Costin, directrice du secteur de l'éducation de la Banque mondiale. "Nous sommes déterminés à soutenir les pays africains dans la restructuration de leurs systèmes d'enseignement supérieur afin de transmettre les connaissances et l'expertise si demandées dans le continent de nos jours".

Selon le même rapport, la capacité de recherche de l'Afrique est fragmentée à travers la région, avec peu de collaboration sub-régionale. La collaboration intra-africaine représente moins de 3 % de la recherche totale dans trois sous-régions : l'Afrique de l'Est, l'Afrique de l'Ouest et centrale et l'Afrique méridionale.
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